RMC Sport

"Ils sont incompétents, nuls": l'énorme craquage de Kolodziejczak contre l'arbitrage... malgré la victoire du Paris FC

placeholder video
Le capitaine du Paris FC, Timothée Kolodziejczak, s'est montré furieux après le match contre Grenoble (remporté 2-1), samedi 12 avril, en qualifiant les arbitres de Ligue 2 d'"incompétents et nuls". Les accusant au passage de faire une fixette sur le PFC, avec dans le viseur plusieurs décisions jugées litigieuses depuis le début de saison.

Timothée Kolodziejczak n'y va pas de main morte. Vainqueur de Grenoble (2-1), ce samedi, au Stade des Alpes, le capitaine du Paris FC s'est arrêté sur plusieurs décisions qui l'ont fait sortir de ses gonds au micro de Bein Sports après la rencontre.

C'est d'abord un penalty non sifflé sur Noua Dicko (11e) qui laissait les Parisiens abasourdis. Une décision de l'arbitre, M.Abed, sur laquelle est directement revenu Kolodziejczak, malgré la victoire: "Je pense que l'on dérange ! Depuis le début de saison les arbitres sont contre nous, il faut arrêter. Ils sont incompétents, ils sont nuls. Il y a pénalty tout le monde l'a vu, même le défenseur le dit qu'il y a pénalty. Il y a pénalty ! Il faut arrêter, je pense qu'on dérange mais on sera là jusqu'au bout croyez moi !", a lâché le capitaine parisien en rage avant de rejoindre les vestiaires pour fêter ce succès, précieux dans la course à la montée.

Dans son viseur également, une faute non sifflée sur Alimani Gory (66e) qui prenait la direction des buts. Une faute qui précède tout juste l'égalisation, contre le cours du jeu, de Grenoble.

"On ne va pas être parano et dire qu'on dérange mais..."

Une frustration et un sentiment d'injustice s'est d'ailleurs directement emparé des têtes parisiennes au moment de l'égalisation du GF38. Dix minutes de flottement et quelques contestations auprès de M.Abed que Kolodziejczak tente de justifier : "On était frustré sur l'égalisation, parce qu'il y a beaucoup de décisions contre nous depuis le début de saison. Il faut le dire à un moment donné, parce qu'on est trop gentils", a-t-il continué alors que le Paris FC reprend tout de même (à Metz) sa précieuse position de dauphin de Ligue 2 et continue de mettre la pression sur le leader Lorient.

Un cri de colère qui fait écho au précédent coup de gueule de Maxime Lopez, fin novembre, après un match nul 0-0 contre Annecy marqué par une faute non sifflée sur Alimani Gory en première période. "Pourquoi on ne met pas la VAR en Ligue 2 ?",s'était écrié le milieu de terrain de 26 ans.

En conférence de presse, ce samedi après le succès contre Grenoble, le coach Stéphane Gilli a tenté, plus ou moins, de tempérer le craquage de son capitaine. "Je n’aime pas trop qu'ils parlent après les matchs avec l’adrénaline... On ne va pas être parano et dire qu'on dérange. Je peux comprendre la frustration de mes joueurs mais comme je leur ai dit, ça doit être aussi une source de motivation. Il reste quatre matchs et on a notre destin entre les mains", a commencé l'entraîneur parisien.

Avant de laisser transparaître un même sentiment d'injustice. "Mais quand je vois le nombre de pénaltys non sifflés contre nous depuis le début de saison, on est droit de se poser des questions", a-t-il appuyé après cette rencontre où le Paris FC a laissé des plumes au stade des Alpes avec quatre cartons jaunes subit qui risquent d'entraîner des suspensions alors que son équipe est déjà privé de trois titulaires, Jean-Philippe Krasso, Ilan Kebbal et Moustapha Mbow. Il va falloir s'accrocher dans ce sprint final côté parisien.

S.I.E.M