RMC Sport

La Haute-Savoie ne s’enflamme pas

-

- - -

Malgré leur belle victoire à Metz (2-0) lors de la première journée et leur place de leader au classement, les joueurs d'Evian Thonon Gaillard refusent de verser dans l’euphorie avant d’accueillir Vannes à Annecy, ce vendredi (21h).

Après sa victoire surprise sur la pelouse de Metz (2-0) le week-end dernier, Evian Thonon Gaillard se présentera en leader face à Vannes, ce vendredi (21h), au Parc des Sports d’Annecy. Mais sans la moindre euphorie. « L’ambition et les objectifs restent les mêmes, martèle l’entraîneur Bernard Casoni. Les joueurs ont pu avoir un petit aperçu de ce qu’est la L2. On a passé une semaine sereine. Mais les prochains matches seront différents. »
Un discours repris en chœur par ses troupes. « On est contents d’avoir gagné à Metz, ça nous donne trois points de plus dans l’optique du maintien, résume le capitaine Aldo Angoula. Ils nous mettent sur le bon chemin. Mais ils ne nous garantissent absolument rien pour la suite de la saison. » Après s’être qualifiée à Strasbourg au premier tour de la Coupe de la Ligue (2-2, 4 tab à 5), la formation rhodanienne vit tout de même un début de saison idyllique.
Pour se familiariser avec leur nouveau jardin, le stade Joseph-Moynat de Thonon et ses 2700 places a été retoqué par la Ligue, les joueurs sont venus s’y entraîner mercredi dernier. Pour la première fois. « Comme la plupart de l’effectif, je ne connaissais pas du tout ce stade, reconnaît le gardien Bertrand Laquait. On va essayer de se l’approprier. En espérant que les supporters viendront nous soutenir pour qu’on se sente vraiment chez nous. »

Les conseils de Zidane et Lizarazu

Parrainé par le groupe Danone et son PDG Franck Riboud, président d’honneur du club, Evian peut compter sur des actionnaires aussi prestigieux que Sébastien Bazin, Zinedine Zidane ou Bixente Lizarazu, même si son budget de 10 millions d’euros n’en fait pas un des cadors du championnat. Les deux champions du monde 1998 sont d’ailleurs venus encourager les joueurs de L2 lors de la préparation. « On les a écoutés attentivement, raconte Angoula. Ils nous ont dit qu’il ne fallait pas se prendre la tête, qu’en gardant les mêmes principes que l’an passé, on pouvait réussir à faire de belles choses. » Le message semble être bien passé.

Alexandre Jaquin avec Edward Jay, à Annecy