RMC Sport

Le FC Sochaux a été vendu et pourrait éviter le dépôt de bilan

placeholder video
Comme révélé par L'Est Républicain et confirmé par RMC Sport, un accord a été signé pour la vente du FC Sochaux par le groupe chinois Nenking. Les anciens dirigeants Jean-Claude Plessis et Pierre Wantiez sont désormais à la tête du club et visent le National 1.

Comme révélé par l'Est Républicain ce jeudi matin, RMC Sport est en mesure de confirmer qu'un accord a été signé pour la vente du FC Sochaux-Montbéliard par le groupe chinois Nenking. Jean-Claude Plessis, ancien président du club, et Pierre Wantiez, ancien directeur, sont désormais à la tête du FCSM. Ils ont réuni des investisseurs autour d'eux, et souhaitent désormais soumettre un budget pour le championnat de National 1. 

Le club du Doubs pourrait donc éviter le dépôt de bilan. Un passage devant la DNCG, le gendarme financier du football français, devrait avoir lieu la semaine prochaine, pour valider, ou non, le budget n°1 présenté par le club. "Je ne dirais pas qu'on est confiants, mais on est déterminés. Ça reste un dossier compliqué, il manque encore de l'argent", confie un proche du dossier, qui croit plus que jamais au maintien du statut professionnel du FC Sochaux. S'il parvient à disputer le National 1, le club devrait être autorisé à garder son statut professionnel, et donc son centre de formation, pendant deux ans. 

Un appel lancé aux entreprises locales

Le duo Plessis-Wantiez tient également un accord verbal avec l'association Sociochaux pour intégrer les supporters au capital du club. L'association, qui monte une levée de fond, atteignait ce jeudi matin environ 2.600 "socios", pour un total de près de 200.000 euros récoltés. 

"On lance un appel aux entreprises locales pour rejoindre le club, quel que soit leur budget", a déclaré ce jeudi matin Florian Pasqualini, membre de Sociochaux. Romain Peugeot, dont le projet de rachat du FCSM a échoué la semaine dernière, est également au soutien de cette nouvelle tentative de sauvetage du club, à titre personnel. 

Edgar Groleau