RMC Sport

Le GF38 bientôt cédé ?

-

- - -

Le propriétaire japonais du club grenoblois, bien mal en point en L2 et exsangue financièrement, est sur le point de céder la majorité de ses parts à un repreneur de la région Rhône-Alpes. Enquête.

L’info a commencé à filtrer. Un « pacte d’actionnaires plutôt solides » est tout proche de trouver un accord avec Index, l’actuel propriétaire du GF 38, dernier de Ligue 2 et en grande difficulté financière, pour reprendre la majorité des parts du club de l’Isère.

Pour le moment, son identité n’est pas révélée. Selon nos informations, il pourrait s’agir d’un juriste de la région Rhône-Alpes (Voiron, Grenoble et Lyon), spécialisé dans le droit du sport et qui a aussi pignon sur rue en Belgique. Cette personne, désignée comme « un leader » négocie pour récupérer 40% de la SASP, en laissant 34% à Index, qui souhaite conserver une minorité de blocage. Il faut donc trouver d’autres actionnaires pour compléter le tour de table. C’est cette opération qui est en cours. Dans l’urgence.

Ce juriste reprendrait la dette (près de 5 M€) et rajouterait 2 M€ pour relancer la machine au début de l’année, mais il ne veut toutefois pas prendre de risques tout seul. « Des avocats travaillent, le projet avance. Il faudrait que cela se fasse le plus vite possible », résume un proche du dossier. Car une rétrogradation à titre conservatoire est toujours l’épée de Damoclès (de la DNACG) qui pèse sur la tête du club, qui affiche un déficit prévisionnel de 3,8 M€ sur cette seule saison.

La mairie s’en mêle

Reste à savoir qui avancerait les 5 M€ demandés par la DNACG avant lundi. « Il ne faudrait pas en plus qu’il y ait une interdiction de recrutement au mercato hivernal », explique-t-on au club. Ce qui ne laisserait pas de latitude au nouveau propriétaire pour relancer une machine bien grippée.

La ville de Grenoble est très impliquée dans le dossier. Son adjoint en charge des sports professionnels, Alain Pilaud, a accompagné à Paris les dirigeants du club ce jeudi lors d’une réunion (provoquée par le GF38) devant la DNACG pour faire comprendre que le « cas » GF38 n’était pas désespéré.

RMC Sport