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Le Paris FC au Parc des Princes si le PSG s'en va? Pierre Ferracci est catégorique

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Dans un entretien accordé au Figaro, le président du Paris FC Pierre Ferracci évoque sans réserve la possibilité d’occuper le Parc des Princes en cas de départ du PSG. Une éventualité qui n’a selon lui jamais été envisagée.

Si le PSG devait quitter son enceinte historique comme ne cesse de le marteler son président Nasser Al-Khelaïfi, dans une impasse pour le rachat du stade avec la mairie de Paris, ne comptez pas sur le Paris FC pour occuper la place. "C’est quelque chose qui n’existe pas dans notre esprit aujourd’hui", assure au Figaro le président du club, 3e de Ligue 2 et candidat à la montée en fin de saison, Pierre Ferracci.

Racheté par la famille Arnault avec le soutien de la firme Red Bull, le Paris FC jouera à Jean-Bouin la saison prochaine, une pelouse qu’il partagera avec le Stade Français. Pensionnaire de Charléty depuis 2007, le Paris FC a bien l’intention de s’y établir pour "y vivre de belles années". "Si possible en étant en Ligue 1, mais ça il faut aller le gagner sur le terrain. On a sept matches pour le faire. On a envie de le faire, je pense qu’on a les moyens de le faire, mais il faut le faire."

Fâché avec l’édile de Paris Anne Hidalgo qui refuse depuis le début de son mandat de céder le Parc des Princes au Paris Saint-Germain, Nasser Al-Khelaïfi a estimé l’an passé qu’il était temps pour le club de la capitale d’aller s’établir ailleurs, là où le PSG pourra développer une enceinte plus conforme à ses ambitions de développement. Et le président du club de la capitale semble déterminé. Coup de bluff pour accentuer la pression en vue des élections municipales de 2026?

En attendant, le PSG étudie très concrètement des solutions alternatives en Île-de-France. Dernièrement, c’est la commune de Massy qui semblait recueillir l’assentiment de la majorité, mais rien n’est encore écrit, d’autant que les dirigeants se gardent bien d’ébruiter leurs véritables intentions sur un dossier qui conserve sa part de mystère. Les villes candidates ont transmis depuis plusieurs mois des dossiers de plusieurs centaines de pages à la direction du club pour exposer tous les avantages de rejoindre leur territoire.

Le Paris FC travaille à l'amélioration de ses infrastructures

Si Paris devait sceller un départ vers une autre ville, il lui faudrait attendre plusieurs années pour que le stade soit construit et que son écosystème prenne forme. Quelle que soit la décision du PSG à l’avenir, le Parc des Princes devrait rester dans son enceinte historique pour un petit bout de temps au moins.

Désireux lui aussi de posséder des infrastructures de très haut niveau pour le développement de son équipe et de sa formation, le Paris FC travaille à l’amélioration de son propre centre d’entraînement, à Orly, mais se heurte à une multitude de contraintes et de normes.

"On avance sur le développement du centre à Orly", explique Pierre Ferracci au Figaro, tout en calmant le jeu sur les étapes à franchir, sachant que l’impatience nourrie par le rachat du club grandit parfois plus vite que l’ambition de ses dirigeants.

"On est en train de discuter avec les mairies d’Orly, de Villeneuve, le conseil départemental du Val-de-Marne pour avoir un accord et avoir beaucoup plus de terrain à notre disposition demain, et avec des infrastructures qui se développent également", rassure Ferracci. "À Orly, on a les deux équipes premières mais on a aussi les deux centres de formation, on a le siège administratif. C’est clair qu’on était déjà à l’étroit. On va passer d’une surface de 8 hectares à plus de 18 hectares. On fait plus que la doubler. Ce sont des réflexions en cours et des négociations qui sont, je l’espère, en voie d’aboutissement dans les semaines qui viennent. Elles ne sont pas toujours simples, il y a des villes et un département qui ont leurs intérêts à défendre."

QM