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Ligue 2: le coach d'Annecy rend hommage à Sochaux et n'oublie rien de l'avant-saison

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Repêché in extremis en Ligue 2 avec l'exclusion de Sochaux, Annecy a démarré sa saison de Ligue 2 par une défaite 4-1 à domicile contre Guingamp ce samedi. Après une préparation étrange, le club n'oublie rien des derniers mois galères depuis l'épilogue de la saison dernière.

"On a fait un match au Paris FC, le dernier de la saison dernière, avec 89.280 minutes d'arrêts de jeu": Laurent Guyot, le coach d'Annecy, s'est présenté en conférence de presse ce samedi avec un sentiment étrange, entre joie de pouvoir disputer la saison de Ligue 2 et amertume des derniers mois passés dans l'incertitude la plus totale et un grand sentiment d'injustice.

"Heureux d'être à nouveau dans cette compétition, ce qui est sportivement amplement mérité, a démarré le technicien annécien. Il n'y aurait jamais dû y avoir autant d'atermoiements depuis maintenant 62 jours. Je tiens à avoir une pensée pour Sochaux, j'ai conscience qu'on aurait pu être à leur place d'une manière différente. Je trouve que tout ce temps a fait oublier ce qu'il s'était passé. Place au foot."

"On a 62 jours de retard"

Ce samedi, pour la première journée de Ligue 2, Annecy s'est lourdement incliné à domicile face à Guingamp (4-1). Son maintien en deuxième division, le club l'a appris officiellement jeudi soir. Avec un match à disputer deux jours après, dans un stade à huis-clos.

"On a 62 jours de retard", constate Laurent Guyot à propos de la préparation de son club, repêché de justesse après la rétrogradation de Sochaux, qui n'a pas passé la DNCG. Annecy avait fait les frais de l'imbroglio du match Bordeaux-Rodez en fin de saison dernière.

"Rien n'est facile pour nous, c'est quand même une belle Ligue 2 aujourd'hui, c'est presque une Ligue 1 bis. A nous d'être malins et d'apporter des touches à l'effectif", constate l'entraîneur. Avec un constat amer: "On a quand même oublié ce qu'il s'était passé. Moi non. Mais il faut lutter sur le terrain avec dignité, c'est ce qu'on va faire."

A.Bo avec E.Groleau