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Luzenac en L2 : feu vert de la DNCG

Le directeur général de Luzenac, Fabien Barthez, et l'entraîneur Claude Pelissier

Le directeur général de Luzenac, Fabien Barthez, et l'entraîneur Claude Pelissier - -

Le gendarme financier du football français a rendu jeudi un avis favorable à l’obtention par Luzenac du statut de club professionnel, ouvrant la voie à son intégration dans une Ligue 2 qui devrait comporter 21 équipes cette saison.

L’interminable feuilleton devrait enfin connaître son dénouement. Après deux mois de combat contre les instances du football français, le club de Luzenac n’est plus qu’à une marche de cette montée en Ligue 2 qu’il avait acquise sur le terrain en avril dernier. Le dernier obstacle devrait être franchi ce vendredi à l’occasion du conseil d'administration de la LFP convoqué « à la suite de l'avis de la commission d'appel de la DNCG favorable à l'octroi du statut professionnel au Luzenac AP », a annoncé l’instance dirigée par Frédéric Thiriez.

Contrairement à ce qu’il appelait de ses vœux il y a quelques jours, le président de la Ligue va donc sans doute devoir se résoudre à la naissance d’une L2 à 21 clubs. Avec les casse-têtes que cela suppose en termes de répartition des droits TV, systèmes de promotion/relégation et de calendrier. Car pendant que le LAP optait pour la voix judiciaire, après deux refus de la DNCG et un avis de conciliation défavorable devant le CNOSF, l’antichambre de l’élite a repris dans lui. Et connaîtra sa deuxième journée dès ce vendredi.

Barthez : « Je ne voyais pas sur quoi on pouvait nous attaquer »

Un semblant de prudence continue toutefois de régner dans le petit village ariégeois de 600 habitants. « J’attends que tout soit écrit noir sur blanc, assure Fabien Barthez, directeur général du club de Midi-Pyrénées. Mais je pense qu’il y a 99% de chances que Luzenac soit en Ligue 2. Ce n’est pas spécialement une délivrance. Ce sentiment de soulagement, je l’ai ressenti après le tribunal administratif (qui avait suspendu vendredi la décision de la DNCG, ndlr). Pour moi, c’était essentiel dans le sens où tout était public, ouvert et cela a confirmé notre intégrité. Nous avons appliqué les lois et les règlements. Je ne voyais pas sur quoi on pouvait nous attaquer. » Un avis qui, à force d’une lutte acharnée, a fini par s’imposer.

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S.C. avec W.T.