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Maillol : "Aucun problème pour que tout se finalise rapidement"

Jean-Pierre Louvel et Christophe Maillol

Jean-Pierre Louvel et Christophe Maillol - DR

Annoncé comme le futur repreneur du Havre, Christophe Maillol – notamment ancien joueur de Fédérale 1 et 2 en rugby – a profité de la nomination officielle de Thierry Goudet au poste d’entraîneur pour faire le point devant les médias. L’ambition en bandoulière.

Où en sommes-nous exactement de la reprise du club ?

Tout d’abord, je suis content que monsieur Goudet soit là. Il faut lui souhaiter la bienvenue. C’était un choix collégial avec Jean-Christophe Thouvenel (ancien joueur et futur manager sportif du club, ndlr) et Jean-Pierre Louvel (actuel président du HAC, ndlr). Concernant la reprise du club, monsieur Louvel vous a expliqué ce qu’il se passait. Il y a de véritables garanties irrévocables qui sont arrivées sur le compte du Crédit maritime. Suite à ça, c’est la monétisation qui va se faire dans les prochains jours. Aujourd’hui, il n’y a aucun problème pour que tout se finalise rapidement puis que le dossier passe devant la DNCG, ce qui est important car il y a une véritable attente de leur part comme de la nôtre. C’est important pour le football français d’avoir une telle institution. Cela fait trois mois et demi que je travaille pour trouver des fonds supplémentaires et faire du HAC un grand club, même s’il l’est déjà, avec des objectifs que je m’étais donné dès le mois d’août. Aujourd’hui, ce sera réalisable par rapport à un mercato ambitieux, en accommodation avec nos joueurs car on en a de très bons aussi, et je pense que tout est réuni pour faire une belle seconde partie de saison.

Quand le dossier sera-t-il clôturé ?

On s’était engagé dans des dates mais là on arrive en fin d’année et c’est une période un peu plus difficile pour monétiser. J’ai toujours l’ambition que ça se fasse avant le 31 décembre mais si ce n’est pas le cas, ce sera fait rapidement début janvier. Le mercato ferme le 3 février donc ça nous permettra d’avoir quelque chose de cohérent par rapport à ce que je dis depuis trois mois et demi.

Comment vivez-vous le fait que certains remettent en cause votre engagement ?

Je les remercie car ça m’a donné encore plus de motivation pour en être là aujourd’hui. Je leur souhaite une très bonne année 2015 car je suis persuadé que la mienne sera bonne.

A combien exactement se situe la levée de fonds ?

Comme monsieur Louvel l’a dit, c’est 20 millions d’euros. 20 millions vont être monétisés et utilisés pour le bien-être du Havre et de ses supporters.

Sur ces 20 millions, 7 vont servir au rachat du club et 13 pour recruter, c’est ça ?

Ils vont servir à faire grandir le club, qui a aussi d’autres besoins. Il y a aussi un nouveau centre d’entraînement, qui est prévu et sortira dans les prochaines années même si j’espère qu’il sera acté dès 2015. Après, c’est vrai que j’ai de l’ambition pour le club. J’ai passé trois mois et demi à en prendre plein la figure à droite à gauche, ça a fait beaucoup de mal à ma famille, et j’ai l’ambition de réussir non pas par vengeance mais par volonté et par rapport à tout ce que j’ai fait depuis trois mois et demi. Je vais prouver tout le travail que j’ai fait sur les prochains mois.

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    On parle de l’arrivée de grands noms comme Adriano ou Simao. Thierry Goudet, votre nouvel entraîneur, n’est pas un grand nom. Etait-il votre choix ?

    Tout à fait. C’est la personne qu’il nous faut. Comme moi, il a un vrai lien avec Jean-Christophe Thouvenel. C’est important. Monsieur Louvel était au courant et pour les joueurs, il n’y a pas de fumée sans feu. Aujourd’hui, le HAC est un très grand club, a un stade magnifique, des supporters, et ce ne serait pas porter préjudice au passé footballistique du club que de faire éventuellement venir des joueurs comme Adriano, Simao ou peut-être d’autres. J’ai toujours dit que j’aurais les moyens de mes ambitions. J’ai mis un peu plus de temps à les avoir mais je les ai aujourd’hui et ce n’est pas pour être à la place à laquelle on est actuellement. Et Thierry Goudet a les épaules pour remplir ces ambitions, j’en suis totalement persuadé.

    La rédaction avec Camille Gelpi au Havre