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Malm : « Nîmes est loin d’être mort ! »

Ce soir, Nîmes reçoit Strasbourg. Les nîmois n’ont plus le droit à l’erreur s’ils veulent continuer à croire au maintien.

A 35 ans, vous êtes l’un des joueurs les plus expérimentés des Crocodiles nîmois. Quel rôle tenez-vous dans le vestiaire dans ce contexte difficile ?
Je ne suis pas tout seul non plus, mais c’est vrai qu’avec les autres garçons d’expérience, on essaye de maintenir le moral des troupes au beau fixe. On les pousse également à ne rien lâcher car rien n’est terminé. Pas mal de monde nous voit morts, mais on ne fera les comptes que le 29 mai. Nous n’allons pas nous focaliser sur le classement.

Les joueurs en manque de confiance viennent-ils vous voir ?
Déjà, le coach transmet son expérience et donc rassure. Nous, on échange avec les plus jeunes du groupe. Pour avoir vécu ce genre de situation à Grenoble où nous nous étions sauvés lors de l’avant-dernière journée (2003-2004), ou encore avec Brest (2005-2006), je peux apporter mon expérience et rassurer tout le monde. C’est surtout au niveau de l’état d’esprit qu’il ne faut pas flancher. On prend des coups durs, on voit que les autres gagnent, mais il ne faut surtout pas lâcher à ce moment-là. Ça forge aussi un caractère et ça offre une bonne expérience pour tout le monde. Je ne vais dire que connaître ce genre de situation tous les ans est agréable, bien au contraire, je m’en passerais bien ! Mais c’est toujours enrichissant d’en tirer des enseignements.

« On reparlera de nous »

Justement, ce groupe est-il sur la bonne voie ?
(Ferme) Oh oui ! L’ambiance est bonne dans le groupe. C’est paradoxal. Le groupe ne lâchera rien et je peux vous assurer qu’on reparlera de nous.

Vous êtes-vous fixé une barre de points à atteindre avant le « money time » ?
On ne s’est fixé aucune limite. Dans ces moments là, il ne se faut pas s’en fixer. Il faut oublier le classement et prendre des points. Quand il faudra commencer à faire les comptes, on regardera le classement. Mais actuellement, on fait fi du calendrier.

On connaît aussi l’importance du public dans ce genre de situation…
On a besoin de tout le monde. Du public aussi. Un moment, il aura son rôle à jouer, mais pour qu’il soit derrière nous, il faudra tout faire pour qu’il nous supporte. Pas mal de personnes nous condamnent, mais je vous répète qu’on est loin d’être morts. Je dirais même : « Attention au Nîmes Olympique ! »

On reverra donc Nîmes la saison prochaine en Ligue 2 ?
En tout cas, on mettra tout en œuvre pour cela. J’y crois fermement. Comme mes coéquipiers.

La rédaction