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Montpellier: "Ce sera à lui de se bouger le cul pour redevenir titulaire", Nicollin cash avec Savanier

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Dans une interview pour Midi-Libre ce jeudi, Laurent Nicollin n'a pas mâché ses mots au sujet de Téji Savanier, annoncé sur le départ cet été mais pour l'heure toujours à Montpellier.

C’est le point de départ d’un nouveau cycle. Tombé en Ligue 2 au bout d’une dernière saison cauchemardesque, le MHSC débutera sa reconstruction ce samedi face au Red Star (20h), à la Mosson, porté par un effectif largement remanié. Benjamin Lecomte, Issiaga Sylla, Modibo Sagnan, Jordan Ferri ou encore Wahbi Khazri sont déjà partis. En attendant peut-être Téji Savanier.

Sous contrat jusqu’en 2026, et récemment revenu de blessure, l’expérimenté milieu de terrain (33 ans) est pour l’heure toujours au club. La faute à des offres qui n’arrivent pas. "On s’était mis d’accord sur un départ, s’il pouvait avoir un contrat intéressant ailleurs. Pour l’instant, il n’y a pas de retour", a reconnu ce jeudi Laurent Nicollin dans les colonnes de Midi-Libre.

"Il n’a pas été à la hauteur"

Pas du genre à manier la langue de bois, le président montpelliérain est revenu sur les derniers mois galères vécus par Savanier, apparu très loin de son meilleur niveau. "C’est vrai que la saison dernière a été compliquée pour lui, à la fois sportivement et en dehors. J’ai été obligé de lui enlever le capitanat car malheureusement, il n’a pas été à la hauteur", a développé Nicollin, qui ne s’opposera pas au départ d’un joueur présent au club depuis 2019.

"S’il reste, il nous apportera ce qu’il peut apporter (…). Après le mercato, il sera à la disposition du coach. Et peut-être qu’il marquera les buts importants ou fera les passes décisives qui feront qu’il se réhabilitera auprès du public. Ce sera à lui de se bouger le cul pour redevenir titulaire", a conclu le patron du MHSC.

L’an dernier, Savanier avait surtout fait parler de lui pour sa petite phrase lâchée à un supporter lors de la claque subie par Montpellier face au Puy (4-0) en 32es de finale de la Coupe de France. "Quand tu touches 210.000 euros par mois, ça va", avait-il lancé à ce fan qui l’avait chambré sur la situation sportive de son club. Rappelé à l’ordre par ses dirigeants, Savanier avait fini par présenter ses excuses.

RR