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Nantes n’en peut plus

Les Canaris sont au plus mal

Les Canaris sont au plus mal - -

Surclassés, les Canaris ont une nouvelle fois sombré vendredi face à de fringants Brestois (4-1). L’état d’urgence est décrété.

Et pourtant, ils y croyaient… Les hommes de Jean-Marc Furlan avaient retrouvé le chemin des filets après plus de 300 minutes de disette. Ils étaient revenus à un partout face à Brest. Ce qui ne les a pas empêchés de concéder leur neuvième défaite de la saison, très lourdement (4-1), et de posséder désormais la deuxième défense la plus perméable de L2 (34 buts encaissés en 23 matchs), à trois points seulement des relégables.
Le 2 novembre, les Nantais étaient encore troisièmes. Mais la gifle reçue au Havre (4-0) a donné le départ d’une série sombre qui les voit désormais pointer à la treizième place, à seulement trois points du premier relégable. En onze matchs, le club de Waldemar Kita s’est incliné huit fois, a obtenu deux nuls et l’a emporté une seule fois. Cinq points en trois mois : un bilan catastrophique pour un club qui espérait retrouver une L1 quittée en 2007.
Les joueurs lâcheraient-ils ? Aucun n’a fait face à la presse après le coup de tonnerre brestois. En place depuis début décembre, l’entraîneur Jean-Marc Furlan est de plus en plus seul : « Si je ne suis pas l’homme de la situation, il ne faut pas hésiter… » Sous-entendu, à lui montrer le chemin de la porte. Ce que le président Kita avait sans doute suggéré dans une interview à L’Equipe le jour du match, parlant d’un technicien qu’il, selon ses dires, ne connaissait pas avant de l’embaucher (« Six matchs, un de gagné. C’est un constat. »)
Dans les tribunes de plus en plus clairsemées de la Beaujoire, les supporters brestois s’en sont donné à cœur joie en scandant des « Merci Kita ». Les locaux sont soit ulcérés, soit résignés. Le point de non-retour semble atteint. Aujourd’hui, l’un des clubs les plus titrés du foot français pense plus à une descente en National qu’à une remontée dans l’élite…