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Orléans : "La vidéo pour célébrer le PSG? Les gens doivent comprendre", demande Gallon

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A deux semaines d’affronter le Paris Saint-Germain en 8es de finale de la Coupe de la Ligue (18 décembre), le gardien d’Orléans, Gauthier Gallon, fait le point pour RMC Sport sur la situation du club du Loiret.

Un grand défi attend Orléans le 18 décembre. Le club du Loiret y accueillera le PSG en 8es de finale de la Coupe de la Ligue. Actuellement dans une série de quatre matches sans victoire, l’USO avait auparavant connu une série de dix succès de rang. Un début de saison jugé réussi par le club orléanais, 11e après 16 journées. Pour RMC Sport, Gauthier Gallon, gardien titulaire, fait le point sur les prochaines échéances dont cette réception du PSG et sur son avenir à sept mois de la fin de son contrat. A 25 ans, le portier formé à Nîmes savoure surtout une deuxième année comme N°1.

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Gauthier, à deux semaines de recevoir le Paris Saint-Germain, commence-t-on à sentir une forme d’excitation ?

Evidemment, c’est un moment historique pour le club. Il faut se rendre compte de ce que cela représente pour Orléans et pour les gens qui sont là depuis des années. C’est une chance pour tous car on va jouer contre des mecs qu’on ne regarde qu’à la télévision d’habitude. On est tous heureux et on a hâte d’être à ce match.

Avez-vous compris les critiques après la vidéo de célébration des joueurs suite au tirage au sort ?

On était frustré, il faut le dire. Cette vidéo, ça devait être entre nous, ça ne devait pas sortir. Malheureusement il y avait des personnes qui ne devaient pas être là à ce moment-là. Après c’était un moment d’émotion. Ce n’est pas un manque d’ambition, on va jouer ce match pour le gagner, PSG ou pas. Mais les gens doivent aussi comprendre que le club n’est professionnel que depuis trois ans et qui a des personnes ici qui découvrent ce monde. Recevoir un tel club, c’est vécu comme une immense émotion.

En Coupe, c’est Thomas Renault, le N°2, qui joue normalement. Avec un tel adversaire, vous n’avez pas demandé à votre entraîneur de pouvoir jouer ?

Je n’ai rien demandé, il y a une hiérarchie qui est en place pour les coupes nationales et ç’était clair dès le début de la saison. Après ce sera à l’entraîneur de décider s’il veut changer ou pas. Je me prépare comme si j’allais jouer. Mais la logique voudrait que ce soit Thomas.

Depuis le tirage au sort Orléans a plus de mal en Ligue 2, ça a eu une incidence dans vos résultats ?

Je ne vois pas de différence dans l’implication, que ce soit en match ou à l’entraînement. Je ne dis pas que ce sera comme ça le week-end juste avant de jouer le PSG, mais pour le moment, ce n’est pas la raison de notre manque de résultat. On manque juste un peu de régularité sur certains matches et c’est dommage car on pouvait rester dans la première moitié de tableau.

23 points en 16 journées, pour un club qui joue le maintien, c’est une réussite non ?

Oui clairement. Mais on regrette un peu ces quatre derniers matches qui nous auraient permis de nous rapprocher des 30 points. C’est un cap important à mi- saison dans l’optique du maintien. Ce n’est pas de la prétention de dire qu’on peut essayer de viser le top 10 après ce début de saison. Mais il ne faut pas oublier l’objectif premier du club, qui est l’un des plus petits budgets de Ligue 2.

Vous avez 25 ans, vous êtes en fin de contrat à la fin de la saison, y-a-t-il des discussions pour prolonger ?

On discute avec le club oui. Je ne suis pas pressé, ce que je veux c’est assurer le maintien et après prendre une décision. J’ai 25 ans, ça fait deux saisons seulement que je suis N°1, après une blessure au pied. Après, comme pour tout le monde, l’objectif c’est d’aller plus haut. Il faudra voir ce qu’il se présente.

Aller plus haut, pour un poste de N°2, c’est une réflexion possible ?

Oui, c’est un critère. Il y en a beaucoup à prendre en compte. Si je pars, il faut un projet de vie, un projet avec le club. Accrocher une L2 qui joue la montée et une L1 en étant N°2 mais avec un projet pour pouvoir être N°1, ça se discute. Le marché des gardiens est particulier et il faut aussi savoir où on se place.

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Propos recueillis par Loïc Tanzi