Piocelle : « Il y a des signes qui ne trompent pas »

Sébastien Piocelle (à gauche) et Arles-Avignon sont troisièmes de Ligue 2 - -
Vous étiez menés au score, à dix. Pourtant, Arles-Avignon s’est imposé (2-1)...
C’était très mal engagé. On a pris ce but assez rapidement. On était à dix au bout de 25 minutes. J’étais un peu loin, mais a priori, l’expulsion n’était pas justifiée. Ça aurait pu être le tournant du match. C’est passé. Mais derrière, on a fait ce qu’il fallait en équipe. Comme souvent, on s’est retrouvé mieux organisé. On a laissé passer l’orage et puis on a marqué juste avant la mi-temps. Ça nous a été bénéfique, mais eux, ont pris un coup au moral. Puis, on marque ce but en fin de match très important pour nous.
Comment ne pas s’enflammer après un tel match ?
Il y a des joueurs d’expérience comme moi pour calmer tout ça. Mais on ne peut plus se cacher. Même s’il faut être plus serein, en se servant de ce genre de match pour acquérir plus d’expérience. On ne va pas oublier le début de match où on était en difficulté. Mais ça donne de la confiance, comme la victoire à la dernière minute contre le Havre (2-1). Il y a des signes qui ne trompent pas. Il faut continuer à jouer avec nos armes. On a un très gros défi contre Nantes (vendredi prochain) qui nous attend.
On a vu que neuf de vos supporters avaient fait le déplacement...
Je savais qu’ils venaient. Ils étaient déjà là au Havre ou à Dijon. C’est une bonne chose. Mais ça montre qu’on est soutenu. C’est une raison supplémentaire pour se surpasser. C’est une récompense pour eux. On n’est pas encore l’OM, mais on leur donne le maximum.
Vous avez pu échanger votre maillot à la fin du match ?
Non je n’ai pas pu (rires). A Sedan (7 mai prochain, ndlr), on rejoue en blanc. C’est un problème avec notre marque. Mais le plus important, c’est qu’il y a un état d’esprit dans ce club atypique. Avec nos moyens, on arrive à faire ce qu’on fait, ça c’est vraiment important.