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Ranieri, un roi sans couronne

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Nommé ce mercredi entraineur de l’AS Monaco, Claudio Ranieri a dirigé certaines des plus grosses écuries européennes. Et affiche pourtant un maigre palmarès…

Sur le CV de Claude Ranieri, la colonne « clubs entrainés » impressionne. L’Italien de 60 ans, modeste défenseur dans les années 70/80, a dirigé Naples, la Fiorentina, Valence, l’Atletico Madrid, Chelsea, Parme, la Juventus, la Roma, l’Inter… Une liste qui place le transalpin dans le gotha des techniciens européens. Côté palmarès en revanche, il faut piocher pour déterrer quelques maigres faits de gloire. Une Coupe d’Italie (en 96 avec la Fiorentina), une Coupe d’Espagne (1999, Valence), et un titre de champion… de Serie B italienne avec la Fiorentina, en 1994. C’est le paradoxe de Claudio Ranieri, souvent placé mais rarement gagnant. Un homme au patronyme prestigieux, pourtant viré sans ménagement de l’Inter en mars dernier, lui qui avait pourtant été appelé au chevet milanais pour jouer les pompiers de service après le début de saison catastrophique du club de Massimo Moratti.

Ranieri : « Retrouver le sommet du foot européen »

Sur le Rocher, la mission du nouveau staff est claire. « Claudio Ranieri, j’en suis convaincu, fera passer l’équipe au niveau supérieur. J’ai hâte d’assister à la saison prochaine », a ainsi déclaré le président de l’ASM Dmitry Rybolovlev. Sur la lancée d’une superbe deuxième moitié de saison 2011-2012 sous les ordres de Marco Simone, Ranieri n’aura pas le droit à l’erreur. Ce sera la Ligue 1 ou rien. Mais l’Italien voit même plus loin. « C’est un immense honneur d’avoir été choisi pour entraîner l’AS Monaco FC. L’ASM est l’un des plus grands clubs du football européen, a lancé Ranieri. Je suis vraiment impatient de relever ici le défi que représente la construction d’une équipe à même de retrouver la place qui est la sienne – au sommet du football européen ». Finaliste de la Ligue des Champions en 2004, Monaco avait notamment décapité Chelsea en demies. Un club que dirigeait alors un certain Claudio Ranieri. L’Italien n’a pas oublié mais les Rothen, Giuly, Evra, Morientes et consorts sont partis depuis longtemps…