Sanctions sportives pour Bastia ?

Frédéric Thiriez pourrait prendre des sanctions à l'encontre de Bastia - -
Le début de la rencontre de Ligue 2 opposant Bastia à Libourne a été émaillé par une banderole affiché depuis une tribune de supporters bastiais : « On n’est pas racistes. La preuve on t’encule », pouvait-t-on lire. Une banderole adressée à l’attaquant de Libourne Boubacar Kébé, victime d’insultes racistes à l’occasion du match aller en Gironde. Une affaire qui avait couté un point au club corse au classement de la Ligue 2. « Comment peut-on introduire dans un stade une banderole de dix mètres avec des propos racistes et injurieux sans que le club soit au courant », se demandait le président de la LFP Frédéric Thiriez après la rencontre. « C’est de ma faute, avoue le président du directoire du SC Bastia Pierre-Paul Antonetti. On n’a pas pu empêcher les banderoles de rentrer. On n’a pas fait exprès de les laisser rentrer. »
Mais le mal est fait et de part ces événements, Bastia pourrait une nouvelle fois se voir infliger une sanction sportive. Car les faits sont graves mais l’affaire Ouaddou est encore dans toutes les têtes et la Ligue pourrait bien faire se servir de ce cas pour en faire un exemple auprès des clubs français. « Cette affaire n’en restera pas là, rappelle d’ailleurs son président Frédéric Thiriez. Des suites disciplinaires auront lieu. Et si la commission de discipline le décide, il pourrait y avoir à nouveau des sanctions sportives contre le club. »
Une décision qui pourrait avoir des conséquences importantes pour le SC Bastia, 4ème de Ligue 2 à six points de Troyes, avec en plus un match en retard. Le club corse joue donc légitimement une place pour un retour parmi l’élite. « Le club est responsable, mais pas les joueurs de football, souffle Pierre-Paul Antonetti. Il existe des sanctions si on veut nous en donner une comme un match à huis clos par exemple. Nous faisons tout pour que ces supporters soient interdits de stade, mais pas pour trois mois. Il faut arrêter d’être hypocrite. Il faut les interdire de stade pour cinq ans. »