Ajax-Nice: quatre raisons d’y croire (encore) pour les Aiglons

Alors que l’OGC Nice a concédé le match nul face à l’Ajax Amsterdam au 3e tour préliminaire aller de la Ligue des champions (1-1), et que Mario Balotelli sera absent au retour ce mercredi (20h45), la qualification semble compliquée à obtenir. Pourtant, on y croit !

Parce que Lucien Favre est un fin tacticien

L’entraîneur suisse avait sciemment mis une croix sur la Ligue Europa la saison dernière, estimant certainement que son effectif était trop court pour mener de front la compétition avec le championnat. Mais une participation en Ligue des champions, ça ne se refuse pas. Pour cela, l’OGC Nice peut compter sur Lucien Favre, qui a été capable de faire tomber l’AS Monaco (3-0 à l’aller) et Paris (3-1 au retour) la saison dernière. La gestion des gros matchs et la capacité de ce dernier à changer son système de jeu en cours de rencontre, nous font imaginer qu’une victoire à Amsterdam ne relève pas du miracle. En même temps, quand on a Johan Cruyff comme modèle…

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Parce que l’Ajax s’est fait piller

Belle surprise de l’édition 2016-2017 de la Ligue Europa, avec une finale à la clé face à Manchester United, l’Ajax Amsterdam aurait même mérité de la remporter. Fort d’une génération nouvelle et surtout pleine d'ambition, à l’image du fils de Patrick Kluivert, Justin, titulaire à l’Allianz Riviera à l’aller, le nouvel entraîneur Marcel Keizer a malgré tout perdu beaucoup d’éléments durant ce mercato estival. L’Olympique Lyonnais a pillé l’aile droite de son bourreau en Ligue Europa, avec les signatures de Bertrand Traoré et Kenny Tete. Davy Klaassen, le milieu offensif et organisateur du jeu de l’Ajax la saison passée, a signé lui à Everton pour rejoindre son compatriote Ronald Koeman. Enfin, le défenseur central Jairo Riedewald lui a emboité le pas en rejoignant la Premier League et Crystal Palace.

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Départs Ajax 2017-2018 © Transfermarkt.fr

Parce que même sans Balotelli, Nice gagne

La saison dernière, Lucien Favre a appris à faire sans Mario Balotelli. Entre son manque de rythme en début de saison, son besoin de récupération et ses quelques blessures, l’OGCN avait dû souvent se passer de son attaquant vedette. L’international italien (33 sélections, 13 buts) n’avait en effet pris part qu’à 24 des 46 matchs niçois, pour un taux de victoire de 54% (13 sur 24). Sans lui, Nice n’avait atteint un ratio que très légèrement inférieur (50%, 11 sur 22). D’autant qu’Alassane Pléa va faire son grand retour en tant que titulaire en match officiel, pour la première fois depuis le 12 février dernier et sa grave blessure au genou (il est rentré à la 71e minute au match aller). Auparavant, l’attaquant formé à Lyon avait inscrit 11 buts en 25 matchs de Ligue 1.

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Parce que l’ossature reste la même

Contrairement à la saison précédente, où Nice avait perdu ses trois meilleurs joueurs avec les départs d’Hatem Ben Arfa, Valère Germain et Nampalys Mendy, sans parler de Jérémy Pied, le mercato estival 2017-2018 a plutôt épargné l’OGCN. Si Ricardo Pereira est retourné au FC Porto après deux ans de prêt, que Younès Belhanda a rejoint Galatasaray et que Paul Baysse a choisi Malaga, la probable qualification en phase finale de Ligue des champions retient pour l’instant les très convoités Dalbert (Inter Milan) et Jean-Michael Seri (PSG, Barcelone). En attendant, la colonne vertébrale Cardinale-Dante-Seri-Koziello-Pléa reste. Une stabilité qui pourrait payer face à l’Ajax, chamboulé à l’inverse durant cette intersaison.

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Damien Chédeville