Ajax-Real: averti volontairement, Ramos avait déjà fait le coup à... l'Ajax

Suspendu pour le huitième de finale retour de Ligue des champions à Madrid contre l’Ajax Amsterdam après un carton jaune visiblement volontaire, Sergio Ramos a simplement répété une vieille technique.

Sergio Ramos connaît parfaitement cette petite tactique. Averti volontairement contre l’Ajax ce mercredi (victoire du Real, 1-2, sur RMC Sport), le capitaine du Real ne pourra pas disputer le huitième de finale retour de la Ligue des champions, en raison d’une succession de cartons jaunes. Mais la sanction l'arrange bien. Car le défenseur espagnol pourra tranquillement débuter les quarts éventuels, sans la menace de ses précédents avertissements.

Le rouge de Ramos et Alonso sur ordre de Mourinho

Le choix est périlleux, mais Ramos est un habitué. En novembre 2010, le défenseur du Real avait déjà fait le coup à… Amsterdam, lors du cinquième match du groupe G de Ligue des champions. Pour être disponible en huitièmes de finale. Après un 4-0 du Real, Ramos était même allé plus loin puisqu’il avait fait en sorte d'être directement expulsé.

Ce soir-là, José Mourinho, alors coach des Merengue, avait demandé à Xabi Alonso et Sergio Ramos de se faire exclure. Ils avaient donc volontairement reçu un second carton jaune en perdant du temps sur des remises en jeu (respectivement à la 87e et la 90e minute).

Le précédent Corona pourrait inquiéter Ramos

Face aux critiques mercredi soir, Sergio Ramos a effectué un petit rétropédalage. Après avoir d'abord affirmé son intention de faire faute sur Dolberg pour prendre jaune, le capitaine madrilène a finalement assuré être très touché par cette sanction.

Le champion du monde 2010 s’est sûrement souvenu de l’exemple de Jesus Corona. L’attaquant du FC Porto avait fait le nécessaire pour être sanctionné contre Schalke 04 afin de manquer la dernière journée de phase de groupes de Ligue des champions et être de retour pour les huitièmes. Mais l’UEFA l’a épinglé et sanctionné d’un match de suspension supplémentaire.

Florian Perrier