Barça-PSG: la faillite tactique d’Unai Emery

Unai Emery - AFP
Il a fait tout le contraire de ce qu’il avait promis. Au lieu de tenter de bousculer à nouveau le FC Barcelone, Unai Emery a joué la carte du tout défensif ce mercredi lors du 8e de finale retour au Camp Nou. Une tactique frileuse qui a rarement payé dans l’histoire du foot. Et qui a une nouvelle fois montré ses limites dans un match qui appartient désormais à la légende. Après le récital du match aller (4-0), le coach du PSG a choisi de jouer petits bras. Et cette fébrilité a rejailli sur son équipe dès les premières minutes, lorsque Kevin Trapp s’est oublié devant Luis Suarez sur l’ouverture du score.
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En jouant recroquevillé devant sa surface, Paris a laissé le Barça se montrer dangereux et croire en sa remontada. Emery avait été parfait au Parc des Princes, il a perdu le fil dans l’antre blaugrana. Incapable de rassurer ses troupes, il les a surtout rendus fébriles en multipliant les choix défensifs. L’entrée de Serge Aurier à la place de Julian Draxler à un quart d’heure de la fin a envoyé un message étonnant au moment où les Parisiens avaient repris des couleurs suite au but d’Edinson Cavani.
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Blanc n’avait pas résisté au naufrage de City
Et l’ancien entraîneur de Séville, qui s’est peut-être rappelé de ses nombreuses défaites en Catalogne, a persisté jusqu’au bout dans son erreur en faisant entrer Grzegorz Krychowiak à la 93e. Juste avant le coup de grâce de Sergi Roberto. Une faillite personnelle qui va sans doute écorner son image après un naufrage aussi retentissant. Laurent Blanc n’avait pas résisté au traumatisme de City. Emery va devoir être très fort pour surmonter ce cataclysme barcelonais.