Comment, sans Zlatan, j’ai battu le Barça avec le PSG à FIFA 15…

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On ne va pas se mentir…
Au moment de me lancer dans ce challenge, j’étais plutôt confiant. Voire assez confiant même. Ok, ok, battre le Barça en mode Légende n’allait pas forcément être une tâche « easy » mais… j’avais tout de même des arguments. Notamment un certain Zlatan Ibrahimovic à la pointe de mon attaque : 90 de note moyenne, un physique imposant et, surtout, une fâcheuse tendance à envoyer du cachou dans n’importe quelle condition. Le Barça avait Léo ? Bah moi, j’avais Zlatan. Na.

Sauf qu’aux alentours de midi, lundi, la nouvelle est tombée : Ibra forfait. Autant vous dire que là, on venait de dépasser le stade du coup dur. Lavezzi absent, ok. Thiago Silva forfait, passe encore. Mais Zlatan out ? En face, pas de souci. Si Luis Suarez n’aura pas l’occasion de croquer une des bouclettes de David Luiz, Lionel Messi, lui, sera bien là. Prêt, comme Neymar et les autres étoiles du Barça, à me faire mal.

La gorge sèche – on n’a jamais suffisamment d’eau à disposition dans ces moments-là – je fais ma compo d’équipe. D’entrée, j’élimine le 4-3-3 de base du PSG. Désolé Lolo. Mais vu que mon milieu va certainement prendre le bouillon, autant retarder le plus possible le remake de Fort Alamo. Alors je me rabats sur un 4-4-2 en losange. Cavani est toutes dents dehors.

Let’s go !
Thiago Silva absent, pas le choix, j’associe Marquinhos aux 60 % que David Luiz a bien daigné ramener au PSG. Motta en sentinelle, Matuidi et Verratti à ses côtés et Pastore derrière une doublette inédite Cavani-Lucas : « a pas peur ». Je règle l’horaire du match sur 20h30, le niveau de difficulté sur Légende et… et je lance les hostilités.
Messi touche du bois… d’entrée
Le coup d’envoi est barcelonais. Et, curieusement, j’arrive assez rapidement à récupérer le ballon. Surcoté ce Barça ? Je m’enflamme un peu et tente une combinaison entre Maxwell et Cavani. Absolument… dégueulasse, cette dernière ne passe pas. Derrière, Messi, en deux temps, me rappelle vite à l’ordre. Sa spéciale du gauche trouve le poteau de Sirigu… avant d’être dégagé sur la ligne par les 60 % de David Luiz. Moi, je suis à 40 % liquide.
Mathieu craque devant Lucas
J’ai vite besoin d’une petite action pour me rassurer. Elle ne va pas tarder à arriver. Marquinhos, en patron, met un stop à Busquets avant de mettre Cavani sur orbite. A la lutte avec Piqué, « Edi » met le poids de son transfert dans la balance pour rester debout. Derrière, il trouve Lucas dans la surface. En manque de solutions, je cherche une ouverture en solo. Mathieu tend la jambe en retard et… C’EST LE PENALTY !
Cavani libère le Parc
Je me ressaisis suffisamment pour me souvenir de cette règle d’or : ne jamais fêter un péno avant de l’avoir tiré. Surtout quand c’est Cavani qui s’y colle. N’allez pas croire que j’ai une dent contre lui. Mais j’aurai moins tremblé avec Zlatan. L’avantage, c’est que là, impossible pour « Edi » de tenter un crochet sur le gardien avant d’armer. El Matador s’élance et… c’est le contrepied parfait ! GOOOOAAALLLL ! 1-0. Le Parc est en fusion ! Et moi, depuis, j’ai choppé un déo.
Neymar répond (presque) dans la foulée
Pas bête, je demande à mon bloc d’être un peu plus défensif. Je crains la réaction du Barça. Qui se fait quasi immédiate par l’intermédiaire de Neymar. Heureusement, Salvatore veille. Le déo est déjà de retour.
Cavani manque le break… sur coup franc
Je revois un peu le jour et tente d’aller provoquer la défense du Barça. Motta obtient un coup franc complètement « mytho » aux 20 mètres. Pas grave, je prends. Je la joue filou en enroulant à ras de terre avec Cavani. C’est juste à côté !!! Euh, en fait… non. Bien à côté.
Neymar est chaud… c’est le bouillon là
On s’approche de la mi-temps. Et le Barça pousse. Les passes sont propres. Sûres. Et Neymar oblige Sirigu à une nouvelle parade. Comme Salvatore ne capte jamais un ballon, David Luiz est obligé de dégager en catastrophe devant Iniesta. Arf… je n’ai plus de déo.
Ciseau de Rakitic et… mi-temps !
Dernière minute de cette première période. Rakitic tente un ciseau dans la surface. A côté. En l’absence de déo, je me suis rabattu sur le gant-éponge. C’est la pause. Sans suspense, je suis dominé. Mais moins que prévu. 3 tirs à 5, 2 tirs cadrés chacun : je suis pas mal. Et j’ai même le temps de me doucher.
Motta, t’as pas fait le bon choix…
Seconde période. Je tiens le Barça à distance respectable. Par contre, j’aligne pas trois passes de suite. Motta qui amorce un contre ? J’arrive à la mettre trop fort à Cavani, alors que Pastore, à gauche, avait plus d’espaces. Vous pouvez le dire : je suis une pipe.
Sirigu écoeure Pedro
Enorme séquence du Barça. Pedro, alerté dans la surface, oblige Sirigu à sortir le grand jeu. Je suis passé à l’éventail. Faute de mieux. Il me reste vingt minutes à tenir.
Et c’est fini !!!
« Edi » tente de lancer Maxwell sur le côté. Mais trop rincé, il ne pousse même pas son effort. Je prépare un chapelet d’insultes à son égard quand l’arbitre de la rencontre siffle la fin du match. Matuidi et David Luiz se serrent la main, Sirigu a un petit regard vers le Parc. Lionel Messi ? La tête basse. Le masque. Bien fait. En l’absence de Zlatan, de toute façon, il avait interdiction de briller.
Presque à la hauteur du Barça… et ça a suffi, alors…
Un regard final aux stats. Au niveau de la possession, j’étais pas mal (47% contre 53). J’ai même été plus précis que le grand Barça de Luis Enrique (74% contre 57). Oui monsieur. Cavani, Marquinhos et Sirigu sont les grands bonhommes de cette partie. Soit le remplaçant d’Ibra, celui de Silva et celui qui doit tenir la baraque dans ce genre de grands rendez-vous. J’ai souffert, un peu, mais j’ai fait l’exploit. En mode Légende. Sans Zlatan. A Lolo et ses joueurs d’en faire autant maintenant ce soir.