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Francfort-OM: "En Allemagne, je ne peux pas marcher", Kolo Muani compare l'intensité en Ligue 1 et en Bundesliga

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Interrogé par le quotidien L'Equipe avant la réception de l'OM en Ligue des champions (ce mercredi à 21h), l'attaquant français de l'Eintracht Francfort Randal Kolo Muani est revenu sur son adaptation au championnat allemand.

Nul besoin de convaincre le FC Nantes qu’il a perdu gros avec le départ de Randal Kolo Muani l’été dernier, son ancien attaquant le lui rappelle chaque semaine depuis le début de la saison avec l'Eintracht Francfort (trois buts et huit passes décisives en 10 matchs de Bundesliga).

Kolo Muani a débarqué dans le championnat allemand après deux saisons pleines en Ligue 1. Pour l’instant, son adaptation est plus que réussie, et pourtant, les freins potentiels à sa progression étaient nombreux tant les deux championnats sont différents.

"La principale différence, c'est qu'ici le travail est plus intensif, il y a plus d'efforts à faire qu'en France, explique Kolo Muani au quotidien L'Équipe. Ils voient le travail d'une autre façon. C'est plein de petits détails. C'est assez similaire à Nantes, en plus grand, en plus rigoureux. Ici, quand on donne rendez-vous à 30, si tu arrives à 28 tu es déjà en retard!"

"En Bundesliga, je ne peux pas marcher"

Est-ce à dire qu’une certaine forme de rigueur et de discipline manquerait à nos clubs français? Kolo Muani n’ira pas jusque-là, notamment pour ne pas froisser Antoine Kombouaré, seulement, il est bien obligé de concéder que le championnat allemand est "très intensif, avec du rythme."

"En L1, parfois, il y a des temps de conservation, pas ici, constate Kolo Muani. Je fais deux fois plus de courses et plus d'efforts défensifs, c'est costaud athlétiquement. À Nantes, je pouvais marcher un peu à l'entraînement sur un jeu de conservation. Pas ici (...) En France il n'y a pas beaucoup d'équipes qui viennent chercher l'adversaire en permanence, qui mettent toujours du rythme. Ici, elles le font presque toutes. C'est aussi pour ça que j'ai choisi Francfort."

Cela lui réussit plutôt bien jusqu’ici. Seule la Ligue des champions lui résiste encore. Poison constant à l’aller contre l’OM, Randal Kolo Muani n’a certes pas marqué ni été décisif, il n’a en revanche jamais cessé de perturber la défense marseillaise par sa capacité à se retourner vite et à prendre de la vitesse. Le match retour au Waldstadion de Francfort lui donne l’occasion de poursuivre son ascension, qui lui a déjà valu de connaître ses premières apparitions avec les Bleus. Avant la Coupe du monde au Qatar (20 novembre - 18 décembre)?

QM