Franck Ribéry : « Des émotions extraordinaires »

Franck Ribéry - -
Franck, quels sont vos sentiments après cette victoire ?
Je n’ai pas les mots. C’est extraordinaire. Ce club le mérite. Ils font un travail énorme. On est content pour toute l’équipe, pour le club. On est content pour des personnes comme Uli Hoeness, Rummenigge, pour tout ce public. C’est beau. Pour l’entraîneur (Jupp Heynckes, ndlr) aussi. C’est quelqu’un d’extraordinaire. C’est une personne au grand cœur. Il est très proche des joueurs, il parle beaucoup. Il est très intelligent et sait donner confiance aux joueurs.
Comment avez-vous vécu cette finale ?
C’était difficile. On a eu une demi-heure très dure au niveau du rythme. A chaque fois qu’on joue contre Dortmund, c’est compliqué. Ce sont de bons joueurs en face. Ensuite, on est mieux entré dans le match. On a marqué le premier but. Je pensais qu’on réussirait à maintenir cet avantage. Mais même avec l’égalisation de Dortmund on n’a pas douté, on a continué à jouer et c’était assez équilibré. Mais on ne l’a pas volée. On la mérite cette coupe. Avec le travail qu’on a fourni cette année, on ne se voyait pas perdre.
Avec votre forme du moment, pensez-vous que c’est le début d’une domination du Bayern ?
On l’espère. C’est un club avec une organisation extraordinaire et des gens fantastiques. Ce club, c’est une machine. En quatre ans on a fait trois finales de Ligue des Champions. On en a perdu deux certes, mais on est toujours là, on est toujours présent.
Malgré la finale de Coupe d’Allemagne qui arrive, allez-vous quand même faire la fête ?
Ah oui on va faire un peu la fête ! On a tellement galéré pour l’avoir. C’est une Ligue des champions quand même ! On est des grands garçons. On est des professionnels. Le triplé au bout, ce serait énorme. On va le faire !
C’est le plus beau jour de votre carrière de footballeur ?
Oui, ce sont des émotions extraordinaires. J’en ai connu aussi en 2006 (lors de la Coupe du monde où la France avait atteint la finale, ndlr). C’était fantastique. J’étais plus jeune, moins conscient. Mais c’est vrai que ce trophée-là est extraordinaire.
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