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L'ECA sort du silence et appelle à l’unité des clubs européens

Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG, à l'ECA le 7 septembre 2023

Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG, à l'ECA le 7 septembre 2023 - ICON Sport

Après la lettre envoyée à 400 clubs et à l’UEFA par l’Union des Clubs Européens, le syndicat historique des équipes professionnelles de football, l’ECA, sort du silence. La puissante association dirigée par le président du PSG, Nasser Al-Khelaïfi, appelle à l’unité et souhaite éviter les divisions.

Plus tôt ce mercredi, RMC Sport dévoilait une lettre transmise par l’Union des Clubs Européens à 400 clubs et des parties prenantes comme l’UEFA. Une attaque de cette nouvelle organisation contre l’ECA. Une nouvelle rivalité chez les décideurs du footbal européen. Quelques heures après la publication de ce document, le puissant syndicat représenté par Nasser Al-Khelaifi sort du silence.

Dans une déclaration transmise à RMC Sport, l’ECA dézingue l’UEC. "Le document fait état de déclarations mal informées, trompeuses et péjoratives sans aucune compréhension des faits", explique les représentants de l’Association des Clubs Européens. Avant d’ajouter : "À l’heure où le football européen a plus que jamais besoin d’être plus uni, ce document est une nouvelle démonstration de la radicalité de certains individus à l’origine de cette initiative séparatiste et de division".

"Les clubs sont entièrement libres de choisir leurs affiliations"

Depuis 2008, l’ECA s’appuie sur les 330 clubs de son réseau et représente le seul intermédiaire avec l’UEFA et la FIFA. Depuis l’apparition de l’Union des Clubs Européens en avril dernier, l’ECA cherche à élargir sa base de clubs adhérents. "En fait, avec les récents renouvellements de nos protocoles d’accord avec la FIFA et l’UEFA, l’ECA restera la seule organisation représentative légitime des clubs européens jusqu’en 2030 au moins", commente le document qui explique les "réalisations" de l’ECA qui montrent que "que la protection des intérêts des clubs" ne peut être réalisée que par "l’unité et l’action collective", et non "par la fragmentation".

Enfin, l’ECA explique qu’elle n’a "jamais expulsé" des clubs déloyaux, comme le laisse entendre la lettre de l’UEC. Même si elle explique qu’un club ne pourra pas rejoindre les deux syndicats : "Les clubs sont entièrement libres de choisir leurs affiliations, mais la force collective des clubs exige qu’il y ait une unité au sein de l’organisation". Le représentant historique ne veut pas être "miné" par une "double appartenance". En clair, c’est soit l’UEC, soit l’ECA. Il faut donc choisir son camp.

NPe