"La chance de pouvoir les connaître": le discours ambitieux de Brest avant de défier le PSG en barrages

La suite de l’aventure européenne de Brest passera par la case PSG. Ce vendredi, le tirage au sort organisé à Nyon (Suisse), au siège de l’UEFA, a décidé de placer le club de la capitale sur la route des Bretons. Les deux équipes s’affronteront les 11-12 février (aller) et les 18-19 février (retour) en barrages pour une place en 8es de finale. Un choc franco-français forcément un peu frustrant sur la scène européenne.
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"Déçu? Non, on est très content d’être qualifiés pour les barrages et ce n'est que du plaisir pour nous", a tranché Grégory Lorenzi, directeur sportif du Stade brestois, sur Canal+: "C’est un exploit pour nous d’être là aujourd'hui. Le PSG, on les connaît. On aurait préféré jouer contre Benfica (l’autre adversaire possible, NDLR), mais on ne peut pas se permettre de dire qu’on aurait aimé un autre tirage. Il y aura deux clubs français qualifiés pour les huitièmes donc c’est bien pour le championnat de France."
"Nos joueurs se transcendent inconsciemment"
Hasard du calendrier, Brest et le PSG se retrouveront ce samedi en Ligue 1 (17h, 20e journée), une dizaine de jours avant de croiser le fer en C1. Le meilleur moyen de se jauger. "On a l'habitude de les jouer. Peu importe le tirage, on n’est pas favoris, on va jouer sans pression. On sera le Petit Poucet. On va les jouer à fond sans arrière-pensée et on va tout faire pour faire le meilleur match possible", a poursuivi Grégory Lorenzi.
Après avoir repoussé les pronostics tout au long de la saison de Ligue des champions, la toute première de son histoire, le Stade brestois veut en tout cas continuer de jouer les trouble-fêtes. "Cette compétition est particulière, nos joueurs se transcendent inconsciemment", a ajouté le directeur sportif breton. "On ne va rien changer par rapport à ce qu’on fait depuis le début de cette campagne. On va ajouter ce supplément d'âme. On a la chance de pouvoir les connaître et de pouvoir bien les analyser, par rapport à Benfica où on a moins d’informations. Il faut rester modeste par rapport à tout ça. On est déçu de ne pas connaître une autre ville européenne, c’est la magie de la Coupe d’Europe. Mais il faut l’accepter."