Le vice-président de l'UEFA s'oppose au projet de Super Ligue, "contraire aux principes du mérite sportif"

Le bras de fer ne fait que commencer. Du côté de l’UEFA, le projet de Super Ligue, une compétition réunissant de 16 à 18 clubs parmi les plus puissants d’Europe dans un ligue quasiment fermée, ne passe pas. L’instance européenne doit néanmoins admettre que ce projet qui fera de l’ombre à ses compétitions, la Ligue des champions et la Ligue Europa, avance doucement mais sûrement. Après que Sky Sports a annoncé que les négociations étaient sur le point d’aboutir, le président démissionnaire du Barça, Josep Maria Bartomeu, a déclaré mardi que son club acceptait "les prérequis pour participer à une future Superligue européenne entre clubs de football."
"Comme si les clubs s’octroyaient un privilège"
En attendant de savoir si cette décision sera validée par l’assemblée des représentants des socios, au sein de l’UEFA, on dénonce fermement ce projet : "Il est contraire aux principes de l’esprit sportif, a clamé le vice-président de l’instance européenne Fernando Gomes. C’est comme si les clubs s’octroyaient un privilège." Et le Portugais de rappeler que le football doit, en plus, faire face à une crise économique majeure : "La dernière chose dont il a besoin, c’est l’exacerbation de l’égoïsme et la cupidité. A mon avis, toutes les directions devraient refuser (ce projet) de façon très claire." Le lobbying et les luttes d'influence vont marcher à plein régime dans les prochains mois.