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Ligue des champions: Barça, Real, City, Liverpool, PSG... qui est le favori?

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Manchester City, Liverpool et le Barça apparaissent comme étant les trois gros favoris de cette Ligue des champions. Derrière, des clubs comme le PSG, le Real Madrid, la Juventus et le Bayern ont des arguments à faire valoir.

Qui pour succéder à Liverpool, le 30 mai prochain au stade olympique Atatürk d'Istanbul? Le début de la phase de groupes de la Ligue des champions, ce mardi (à suivre sur RMC Sport 1 dès 18h55), va permettre à la planète football de se faire un premier avis sur les forces en présence. Si l'on se fie aux bookmakers anglais, le top 5 des clubs favoris pour la victoire finale suivent cet ordre: Manchester City, Barcelone, Liverpool, PSG, Real Madrid. Un classement qui semble cohérent, sur le papier.

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Un trio qui se détache?

Depuis que Pep Guardiola dirige l'équipe, Manchester City est perpétuellement cité au plus haut dans les prévisions. Pourtant, la formation anglaise a encore échoué (de peu) l'an dernier en quarts de finale, face à Tottenham. Mais en s'étant encore renforcé avec Rodri et João Cancelo, l'effectif semble plus que jamais conséquent pour jouer la gagne.

Le FC Barcelone est sans doute l'autre équipe qui présente le plus gros potentiel. Avec Antoine Griezmann et Frenkie de Jong, les coéquipiers de Lionel Messi ont considérablement amélioré la qualité de leur milieu de terrain et leur secteur offensif. À voir si Ernesto Valverde, décrié par bon nombre de supporters, en particulier depuis l'épisode de la déroute d'Anfield, parviendra à trouver la bonne formule.

Difficile aussi de ne pas mettre le tenant du titre en exergue. Contrairement aux deux clubs précédemment cités, Liverpool n'a pas fait de grande acquisition durant ce mercato. À l'exception de quelques départs de joueurs devenus anecdotiques, l'effectif n'a donc quasiment pas bougé. Une stratégie qui n'est pas sans rappeler la gestion du Real Madrid lorsqu'il a triomphé trois fois de suite. De surcroît, l'équipe est repartie sur de très belles bases en championnat (leader en Premier League avec 100% de victoires en cinq journées).

Des arguments en faveur du PSG

Pour le reste, c'est encore plus ouvert. Désormais constamment éliminé en huitièmes de finale, le Paris Saint-Germain a tout de même des arguments pour se considérer comme un outsider. Le directeur sportif Leonardo a, certes, prévenu fin août qu'il fallait peut-être s'attendre à une année de transition. Pour autant, le mercato parisien recèle d'arguments permettant d'y croire légitimement un peu plus que les années précédentes: Neymar a été conservé, Gueye semble être le milieu défensif tant recherché, Navas arrive avec un statut de gardien de classe mondiale et Icardi est venu compléter l'armada offensive. L'équipe compte encore des défauts et affiche encore des limites, mais semble être bien mieux armée que l'an dernier.

Au même titre que le PSG, il existe un lot d'équipes qui peuvent espérer créer la surprise. La Juventus a fait un mercato remarqué avec, notamment, Matthijs de Ligt, mais l'adaptation de Maurizio Sarri reste encore à confirmer. L'Atlético de Madrid dépendra vraisemblablement de la forme João Felix. À voir si le Bayern Munich va profiter de son rajeunissement. Avec un Karim Benzema étincelant, un Eden Hazard au top de sa forme et un milieu de terrain revigoré par rapport à la saison passée, le Real Madrid aura aussi une carte à jouer.

Tottenham, finaliste, doit bien entendu être considéré comme un outsider crédible. D'autant que le recrutement n'est pas passé inaperçu (Ndombele, Sessegnon, Lo Celso). Mais Mauricio Pochettino va devoir cravacher pour montrer que son équipe n'était pas simplement en surrégime. Comme pour les autres clubs, les premiers matches donneront de premiers éléments de réponse. Mais pour les certitudes, mieux vaut attendre le début de la phase à élimination directe.

JA