Ligue des champions: le PSG et Naples partagent un record très frustrant

- - AFP
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1997-1998: le PSG encore frustré par la Juventus
L'année 1997 n'aura décidément pas été celle du PSG face à la Juventus. Le 15 janvier 1997, en match aller de la Supercoupe d'Europe, les Parisiens sont ridiculisés à domicile. Les Turinois, vainqueurs de la Ligue des champions 1996, écrasent les vainqueurs de la Coupe des Coupes au Parc des Princes (1-6, puis nouvelle victoire 3-1 au retour dans le Piémont). Quelques mois plus tard, la Vieille Dame frustre à nouveau le PSG.
Lors du tirage au sort des poules de la Ligue des champions 1997-1998, Paris tombe dans le groupe du Bayern Munich, de Besiktas et de Göteborg. Les hommes de Ricardo enregistrent quatre victoires et deux défaites, comme les Bavarois. Mais s'ils battent le Bayern au Parc (3-1), ils subissent aussi une rouste lourde de conséquences en Allemagne (5-1).
Avec 12 points chacun, le Bayern et le PSG sont départagés à la différence de buts. A ce jeu, le champion d'Allemagne l'emporte (+7 contre +1) et s'adjuge la première place. Pour espérer rejoindre les quarts de finale, Paris doit prier pour obtenir une place de meilleur deuxième. Il n'y en a que deux. Et avec 12 points, le club de la capitale peut y croire.
Mais patatras... Le Bayer Leverkusen a marqué 13 points dans le groupe F. Voilà pour la première place de meilleur deuxième. Et la seconde... est pour la Juventus. Comme le PSG dans le groupe E, les Bianconeri ont gagné quatre fois, perdu deux fois et marqué 12 points dans le groupe B. Et c'est la Vieille Dame qui passe grâce, une nouvelle fois, à une meilleure différence de buts (+4 contre +1). Le PSG reste à quai, avec ses 12 points et ses regrets.
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2013-2014: Naples éliminé pour un but
Dans cette saison 2013-2014, le "groupe de la mort" est le groupe F. On y trouve le Borussia Dortmund, Arsenal, Naples et Marseille. Les Olympiens n'auront pas l'ombre d'une chance. Pire, ils rejoignent le clan des clubs éliminés sans marquer le moindre point. Pour les trois autres, l'égalité sera quasi parfaite.
Le 11 décembre, quand les derniers matches de la phase de poules s'achèvent, le tableau du groupe F est étonnant: Dortmund, Arsenal et Naples affichent 12 points, avec quatre victoires et deux défaites chacun. Mais les Italiens ne se qualifient pas pour les huitièmes de finale. Leur différence de but générale est la plus mauvaises des trois (+5 pour le BVB, +3 pour les Gunners et +1 pour le Napoli), mais ce n'est pas ce critère qui est fatal aux hommes de Rafael Benitez.
En cas d'égalité parfaite, c'est le classement et la différence de buts particuliers qui sont pris en compte. Dans leurs confrontations, Dortmund, Arsenal et Naples cumulent tous 6 points (deux victoires, deux défaites). La différence de buts, par contre, sonne le glas du parcours des Italiens: eux affichent -1, quand Arsenal est à 0 et Dortmund à +1.
Malgré ses 12 points, Naples prend donc la porte. Il est facile de réécrire l'histoire. Les Napolitains peuvent regretter ce but contre son camp marqué dans les dernières minutes par Juan Zuniga lors du match face à Dortmund (2-1), ou ces deux buts concédés aux Marseillais (3-2). Ils peuvent aussi être frustrés par le scénario de l'ultime soirée, car jusque dans les dernières minutes, ils étaient qualifiés: ils menaient 1-0 contre Naples et l'OM neutralisait Dortmund (1-1). Mais un but de Kevin Großkreutz à la 87e minute a offert à Dortmund les trois points de la victoire ainsi que la première place, et à Naples une élimination frustrante de la C1.
