Ligue des champions, PSG : au final, Serge Aurier rate tous les grands matchs

- - AFP
Il insulte l’arbitre de Chelsea-PSG sur Snapchat
Mars 2015. C’est la première affaire Serge Aurier au PSG. Le début d’une longue série. Blessé et resté à Paris, le latéral droit assiste à distance à la qualification de son équipe lors du match épique à Chelsea en Ligue des champions (2-2). Au coup de sifflet final, il poste une vidéo sur Snapchat pour exprimer sa joie. Et en profite pour glisser un « fils de pute » à l’arbitre de la rencontre. Un écart de langage qui lui vaut d’être suspendu trois matchs par l’UEFA. Résultat, il manque le quart de finale face au FC Barcelone et regarde impuissant ses coéquipiers se faire sortir de la compétition (1-3 au Parc des Princes, 2-0 au Camp Nou).
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Il dérape sur Periscope et taxe Blanc de « fiotte »
Février 2016. C’est son plus gros scandale à Paris. Celui dont il aura du mal à se défaire. Alors qu’il est posé avec un ami et sa chicha, Serge Aurier se lâche en répondant à des questions sur l’application Periscope. Particulièrement détendu, le défenseur traite son entraîneur Laurent Blanc de « fiotte » et égratigne plusieurs de ses partenaires, dont Zlatan Ibrahimovic et Salvatore Sirigu (la « guez »). Le lendemain, il est mis à pied pour un mois par le PSG. Il manque la double confrontation contre Chelsea en 8es de finale (1-1 au Parc, 1-2 à Stamford Bridge). Et revient lors du quart aller face à Manchester City. A court de rythme, il livre un match catastrophique et coûte un but à son équipe (2-2), qui se fera finalement éliminer à l’Etihad Stadium (1-0).
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Son visa pour le Royaume-Uni est refusé
Novembre 2016. C’est le dernier chapitre en date. Serge Aurier ne sera pas sur la pelouse de l’Emirates Stadium ce mercredi pour affronter Arsenal (20h45). L’international ivoirien n’a pas pu être retenu dans le groupe du PSG. La faute à un problème administratif. Le ministère de l’Intérieur lui a refusé son visa pour le Royaume-Uni en raison de sa récente condamnation dans l’affaire qui l’oppose à des policiers parisiens. Le joueur de 23 ans, qui avait dans un premier temps obtenu son visa après une audition par les autorités britanniques et qui a fait appel de sa condamnation en France, a le soutien de son club dans cette histoire. Mais il manquera tout de même un nouveau match décisif dans la course à la première place du groupe A. Un de plus.