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"Pas de faille sécuritaire mais une forme d'échec", Laurent Nunez dresse le bilan des débordements en marge du sacre du PSG

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Invité de BFMTV ce lundi, Laurent Nunez, Préfet de police de Paris, a communiqué un bilan "compètement inédit" d'interpellations en marge des célébrations pour le titre du PSG en Ligue des champions. Il défend son dispositif tout en reconnaissant "une forme d'échec".

Invité de BFMTV ce lundi, Laurent Nunez, Préfet de police de Paris, a défendu le dispositif de sécurité mis en place lors des festivités du PSG ce week-end. Il regrette tout de même de ne pas avoir réussi à empêcher des pillages sur les Champs-Elysées, tout en ironisant sur les nombreuses attaques sur l'action des forces de l'ordre.

"Bien sûr que c'était suffisant"

"Il y a eu des festivités dans Paris, il y avait énormément de monde dans la capitale, samedi, la parade s'est bien passée dimanche", confie-t-il. "Des personnes viennent, se moquent de la cause, se moquent des festivités et se moquent de la victoire du PSG. Ils sont venus au Parc des Princes et sur les Champs-Elysées pour s'en prendre aux forces de l'ordre, commettre des dégradations et des pillages."

"5.400 policiers le (samedi) soir, bien sûr que c'était suffisant. On a empêché de nombreux incidents et dégradations. Ce que certains ont qualifié de chaos et de mauvaise image, c'étaient des policiers qui interpellaient des fauteurs de troubles. Je veux bien entendre dire que ce soit une faillite sécuritaire mais on est quand même dans l'action. Les mots ont un sens."

ll poursuit. "Malheureusement, il y a eu des dégradations mais il y en aurait eu beaucoup plus sans les policiers qui sont là pour interpeller des gens. Il y a eu 79 interpellations dimanche, 491 dans la nuit de samedi à dimanche, c'est complètement inédit."

"Dire que c'est un échec, ça néglige le fait qu'on ait interpellé énormément de personnes"

Des heurts ont éclaté aus abords du Parc des Princes, dimanche en marge de la fête organisée au stade. Mais Laurent Nunez précise que cela s'est produit principalement après la levée du dispositif policier. "Quand on dit 5.400 policiers, ce n'est pas tout le temps. Oui, il y a eu des incidents cette nuit mais c'était après la levée du dispositif. Il y a eu des incidents à 1h30 du matin, on a vu des jeunes arriver, bloquer le périphérique pendant 15 minutes, d'autres ont coupé la circulation sur les Champs. Nous sommes intervenus mais nous n'étions pas 5.400, de courageux policiers de le préfecture de police avec deux escadrons de gendarmerie mobile sont intervenus et ont procédé à de nombreuses interpellations. Les mots ont un sens, je ne peux pas parler de faillite sécuritaire. Je ne suis pas content, c'est une forme d'échec qu'il y ait eu des pillages de commerce pendant la nuit de samedi à dimanche. Mais dire que c'est un échec, ça néglige le fait qu'on ait interpellé énormément de personnes et que ça aura un effet dissuasif pour l'avenir. La réponse de l'Etat est ferme. "

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