Pour Platini, la Ligue des champions est "au-dessus" du Mondial "en termes de qualité de jeu"

Pour l'ex-patron de l'UEFA Michel Platini, aucune compétition n'atteint le niveau de la Ligue des champions en termes de qualité de jeu. Pas même la Coupe du monde, qui se rattrape selon lui grâce à sa puissance émotionnelle.

Plus que vingt jours à attendre. Le 18 septembre prochain marquera le début de la phase de groupes de la Ligue des champions, dont le tirage au sort aura lieu ce jeudi à Monte-Carlo (à suivre en exclusivité sur RMC Sport, diffuseur exclusif de la C1). Une compétition unanimement considérée comme la plus prestigieuse des compétitions de clubs, dont Michel Platini est un grand admirateur. "En termes de qualité de jeu, la Ligue des champions est une compétition au-dessus de la Coupe du monde", affirme-t-il ce mercredi dans un entretien accordé à L’Equipe.

Si l’ex-président de l’UEFA "n’a pas trouvé la Coupe du monde magnifique, loin s’en faut", il estime toutefois que le Mondial rivalise avec la Ligue des champions en termes d’émotion. "La Coupe du monde procure d’autres sentiments, patriotiques ou même nationalistes, ce qui est moins bien. Il y a le sentiment d’appartenir à un pays. Quand la France a gagné, j’ai donc ressenti une grand fierté", poursuit Platini, qui assure vibrer davantage devant une belle affiche européenne que devant un match de Coupe du monde, à moins qu’il ne concerne les Bleus, évidemment.

"La France a gagné parce qu’elle était la plus complète"

"Aujourd’hui, je regarde les matchs que j’ai envie de regarder, Barcelone-PSG, évidemment que je vais regarder! Mais je ne suis plus un spécialiste qui va tout regarder et tout décortiquer, comme quand j’étais consultant télé. Même la Coupe du monde, je n’ai pas tout regardé. J’ai surtout suivi le parcours de l’équipe de France", détaille Platini, qui en profite pour défendre les Bleus, raillés par certains pour leur niveau de jeu affiché durant le Mondial en Russie. "Oui, le milieu de terrain français, ce n’est pas Xavi, Iniesta et Messi", concède-t-il.

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"Mais en Coupe du monde, tu ne cherches pas à bien jouer, mais à gagner quatre matchs en dix jours, ceux de la phase finale. La France a gagné parce qu’elle était la plus complète", assurant avoir "toujours eu confiance" en Didier Deschamps pour mener la France à la victoire finale.

RR