PSG-Chelsea: Paris prend une (petite) option

Le PSG aura donc connu tous les scénarios face à Chelsea. Il y a deux ans, en quart, le 3-1 de l’aller n’avait pas suffi. L’an dernier, en huitième, le 1-1 au Parc s’était transformé en qualification à Stamford Bridge. Et le 2-1 de cette saison ? Réponse à Londres dans trois semaines. S’ils n’ont pas réussi à obtenir ce succès sans prendre de but qui fait du bien dans la perspective du retour, les Parisiens auront assuré l’essentiel ce mardi en huitième de finale aller de la Ligue des champions : la victoire au Parc (2-1) et l’avantage situationnel qui va avec.
Au contraire de l’an dernier, Paris sera qualifié au coup d’envoi du retour. Ça va obliger les Blues à se découvrir, avec pour conséquence de laisser des espaces exploitables aux joueurs de Laurent Blanc. Favori du duel franco-anglais, le PSG mène la danse à la mi-temps de la double confrontation. Il devra être (très) solide à Londres pour conserver son avantage. Mais c’est toujours mieux que le contraire. Au cœur d’une saison domestique très décevante, Chelsea mettra toutes ses forces dans la bataille, avec l’envie de marquer ce petit but qui renversera la donne. A Thiago Silva – encore très bon – et ses ouailles de savoir gérer la chose avec sérénité.
Cavani, de vilain petit canard à improbable héros
Paris l’a encore vu ce mardi, la mission sera compliquée. Très compliquée. Car ces Blues qui ont concédé leur première défaite depuis l’arrivée de Guus Hiddink ont du talent et savent encore parfois l’exploiter. Ils ont aussi un grand gardien, Thibaut Courtois, qui a maintenu vivant l’espoir des siens avec plusieurs parades décisives en seconde période. Pour une fois, Paris n’avait rien à envier à Chelsea sur ce plan. Souvent raillé pour ses bourdes cette saison, Kevin Trapp a sorti le gros match au meilleur des moments.
On ne peut pas en dire autant de Thiago Motta ou Angel Di Maria, longtemps fantomatique et dont on attend plus dans les gros matches continentaux. L’Argentin se sera réveillé pour adresser la passe décisive à Edinson Cavani, vilain petit canard parisien mais improbable héros de ce huitième aller quatre minutes après son entrée en jeu. Avant cela, c’est un Zlatan Ibrahimovic enfin décisif dans un grand rendez-vous européen qui avait fait trembler les filets londoniens pour la première fois (Obi Mikel lui a répondu pour l’égalisation des Blues). Deux buteurs qui marquent, c’est toujours bon pour la confiance. Ça tombe bien, le PSG en aura besoin pour repartir de Stamford Bridge avec son billet pour les quarts.
Pastore touché aux adducteurs
A peine revenu de blessure, Javier Pastore a ressenti une douleur aux adducteurs ce mardi soir contre Chelsea (2-1). Une douleur qui serait sans gravité, même si le joueur argentin testera ses adducteurs ce mercredi à l'entraînement.