PSG-Real: depuis l’arrivée des Qataris, les Parisiens galèrent face aux Merengue

Le PSG accueille le Real Madrid, ce mercredi au Parc des Princes, dans un choc de la première journée de Ligue des champions (21h, en exclusivité sur RMC Sport 1). L’occasion pour les Parisiens de redorer un peu leur bilan face aux Merengue, largement négatif depuis l’arrivée des propriétaires qataris.

Le PSG a longtemps été la bête noire du Real Madrid. Le "petit" club qui s’est offert deux fois de suite le scalp du géant espagnol. D’abord en quart de finale de la Coupe de l’UEFA (ancienne Ligue Europa) en 1993, avec le coup de casque d’Antoine Kombouaré à la dernière seconde, dans un Parc des Princes en délire. Et un succès 4-1 passé à la postérité. Puis l’année suivante, en quart de finale de Coupe des coupes (compétition disparue), avec la victoire 1-0 à Bernabeu sur un but de George Weah et un petit festival de David Ginola.

Un choc sans émotions

Mais la légende a fait son temps. Et le rapport de force s’est largement inversé ces dernières années en Ligue des champions. Depuis l’arrivée des investisseurs qataris, à l’été 2011, Paris a affronté le Real à quatre reprises, en attendant le choc de ce mercredi soir (21h, en exclusivité sur RMC Sport 1). Sans jamais parvenir à l’emporter (trois défaites, un nul). La série démarre en octobre 2015, lors de la phase de poules, par un triste spectacle conclu sur un score nul et vierge (0-0). Sans aucune frappe cadrée de part et d’autre. Seul Cristiano Ronaldo sort un peu du lot sur la pelouse du Parc, mais il vendange la seule grosse occasion de la rencontre en tirant à côté, alors que Marcelo l’avait bien décalé dans la surface.

>> Abonnez-vous aux offres RMC Sport pour regarder PSG-Real Madrid et tous les matchs de la Ligue des champions

- © Icon

L’énorme bourde de Trapp

Au retour, deux semaines plus tard à Madrid, l’intensité est tout autre. Le PSG bouscule les Merengue comme rarement. Entré à la place de Marco Verratti, blessé dès les premières minutes, Adrien Rabiot rayonne dans l’entrejeu. Les occasions pleuvent sur les cages de Keylor Navas. Mais les Parisiens ne parviennent pas à conclure, à l’image de cet énorme face-à-face gâché par Edinson Cavani. Contre le cours du jeu, le Real s’en sort finalement grâce à Nacho, qui profite d’une incroyable absence de Kevin Trapp pour marquer dans le but vide. 1-0, c’est cruel pour Paris. A la fin du match, Cristiano Ronaldo vient murmurer quelques mots à l’oreille de Laurent Blanc. Une scène qui alimentera de nombreux fantasmes…

Le cauchemar de Lo Celso

Deux ans et demi plus tard, en février 2018, les deux équipes se retrouvent en 8es de finale de la C1. Pour un choc attendu par toute l’Europe. Le PSG se présente à Bernabeu avec une armada offensive impressionnante, autour de ses deux recrues stars: Neymar et Kylian Mbappé. Mais le milieu de terrain est démuni. Alors Unai Emery tente un coup et aligne Giovani Lo Celso devant la défense. Un choix largement perdant. Totalement dépassé, l’Argentin livre un match catastrophique et précipite la chute de son équipe, qui avait pourtant ouvert le score grâce Adrien Rabiot en première période, en concédant un penalty. Cristiano Ronaldo, auteur d’un doublé, et Marcelo se chargent de punir les Parisiens. 3-1, le score fait mal. Et condamne les visiteurs à l’exploit au retour.

- © Icon

Un Paris sans génie

Il faut attendre trois semaines avant de pouvoir assister à la deuxième manche, le 6 mars au Parc. Entre-temps, Neymar s’est sérieusement blessé contre l’OM. L’artiste est forfait, mais tout le club croit à une possible "remontada". Les ultras sont chauds bouillants, la presse est optimiste. Le PSG peut le faire, c’est sûr! Mais au final, il ne se passe quasiment rien sur le terrain durant la rencontre. Les spectateurs découvrent une équipe timide et apathique, qui se laisse docilement manoeuvrée par le Real. Une tête de Cristiano et une frappe contrée de Casemiro enterre les rêves rouge et bleu (2-1). Complètement à côté de leur sujet, à l’image d’un Marco Verratti exclu pour contestation, les Parisiens sortent de la compétition la tête basse. Et les joues rouges. Sans jamais y avoir cru.

https://twitter.com/AlexJaquin Alexandre Jaquin Journaliste RMC Sport