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PSG-Bayern: "Tout le monde était excité de défendre tous ensemble", Marquinhos raconte le secret du sang froid parisien malgré les cartons rouges

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C'est à neuf contre onze que le PSG s'en est sorti face au Bayern Munich en quart de fnale de la Coupe du monde des clubs. Une qualification que les hommes de Luis Enrique ont obtenu avec un sacré caractère. Un élément fondamental que Marquinhos a tenu à souligner en zone mixte après le match. Les Parisiens sont désormais à 180 minutes de remporter la première Coupe du monde des clubs de l'histoire.

Le Paris Saint-Germain semble décidément intouchable! Les hommes de Luis Enrique se sont qualifiés pour les demi-finales de la Coupe du monde des clubs grâce à un succès contre le Bayern Munich. Une victoire qui semblait inespérée puisque le PSG a fini le match à neuf contre onze suite aux exclusions de Lucas Hernandez et de Willian Pacho.

"Je savais que rien ne se passerait"

Mais le PSG s'est montré insubmersible et a su faire face. Une réaction exemplaire que Marquinhos a expliqué après le match, en zone mixte: "Un carton rouge, ça complique toujours le match, même en fin de rencontre. On ne visera jamais nos joueurs, c'est sûr qu'ils ne voulaient pas prendre de carton. Mais au moment du carton rouge, je regardais mes coéquipiers et je voyais que tout le monde était vraiment excité pour défendre tous ensemble, tout le monde se parlait, on disait 'on défend, on ne va pas prendre de but'. Je savais que rien ne se passerait. On est vraiment prêts à affronter toutes les difficultés dans un match. Et même quand c'est difficile, comme aujourd'hui, même si on a deux jours (de repos) de moins. On ne veut jamais des cartons rouges, de l'arbitrage, des fautes commises. Mais peu importe ce qu'il se passe, mentalement on sera prêt."

Dans le prolongement de son explication, Marquinhos a reconnu qu'il n'y avait pas grand chose à dire sur le premier carton rouge, de Willian Pacho. En revanche, sur le second, pris par Lucas Hernandez, Marquinhos le trouve beaucoup plus discutable: "Le deuxième est un peu sévère. Le premier, même s'il enlève un peu sa jambe, il le prend. Mais les images sont là, l'arbitre a pris sa décision, il ne se passera rien après. (...) Le coach travaille ça à l'entraînement: parfois il ne donne pas faute alors qu'il y avait bien faute, pour travailler le mental et être prêts à rester dans la partie."

Si le PSG se montre intraitable sur le plan mental, c'est peut-etre physiquement que ça peut commencer à devenir compliqué. Réponse dans quelques jours avec la demi-finale où les coéquipiers de Marquinhos affronteront soit le Borussia Dortmund soit le Real Madrid de Kylian Mbappé.

HJ avec Arthur Perrot à Atlanta