PSG: "Cruyff aurait adoré", l'adjoint historique de la légende plébiscite le jeu "total" des Parisiens

Dans un entretien accordé ce dimanche à L'Equipe, l'adjoint historique de Johann Cruyff, Carles Rexach, confie son admiration pour le PSG de Luis Enrique, qui affronte Chelsea dimanche soir (21h) en finale de la Coupe du monde des clubs 2025. Une validation du "football total" prôné par la légende néerlandaise.

"Les éloges viennent parce que nous gagnons". En conférence de presse avant la finale de la Coupe du monde des clubs face à Chelsea dimanche soir (21 heures), Luis Enrique a parfaitement résumé la raison pour laquelle lui et ses joueurs étaient couverts de louanges ces dernières semaines. Inarrêtables et en passe de mettre la main sur un nouveau trophée, les champions de France et d'Europe sont au sommet de leur gloire et s'attirent logiquement les félicitations de beaucoup d'observateurs du monde du foot.

"Aujourd'hui, on doit tous s'incliner"

L'un d'eux s'est ajouté à la liste ces dernières heures, et pas n'importe lequel: Carles Rexach, attaquant historique du Barça (450 matchs) et, surtout, fidèle adjoint de la légende Johan Cruyff. Dans un entretien accordé à L'Equipe ce dimanche, le Catalan a tenu des propos dithyrambiques envers le PSG. "Ils ont une sacrée équipe, un très bon entraîneur qui ne spécule pas et va toujours de l'avant. Aujourd'hui, il n'y a rien à dire, on doit tous s'incliner", avance-t-il.

"Content pour le gamin" Luis Enrique, que Rexach a dirigé au Barça, l'homme désormais âgé de 78 ans est persuadé que Cruyff "aurait adoré" voir évoluer cette équipe parisienne. "Dans le foot, il y a des modes. Aujourd'hui, tout le monde veut jouer comme le PSG car c'est l'équipe la plus attrayante, la plus spectaculaire". Quant à savoir s'il voit le club de la capitale régner dans la durée, là encore il n'émet que peu de doutes.

"Je pense oui, parce qu'ils ont tout gagné cette année, il leur reste à mettre le glaçage sur le gâteau (face à Chelsea). Ils ont battu ce qui se fait de mieux en Europe, avec une certaine facilité (...) Avant les clubs français n'avaient pas la combativité, la compétitivité des Italiens, des Espagnols, des Anglais. Aujourd'hui, ils l'ont", conclut-il.

CMP