
Mondial féminin 2019: comment le foot français essaie de se mettre au niveau des Etats-Unis
Les Bleues chercheront leur premier titre. Toujours stoppées avant d’obtenir un trophée, les femmes de Corinne Diacre disputeront leur Mondial en juin prochain, à domicile. Avec l’objectif de battre les épouvantails (Etats-Unis, Allemagne, Japon). Et plus préparées que jamais.
"Pas tout à fait le même championnat"
Parmi les défis: concurrencer leurs homologues américaines, quadruples championnes olympiques et triples championnes du monde. Historiquement mieux rodées. "Ce n’est pas tout à fait le même championnat, a analysé Frédérique Jossinet, la directrice du football féminin à la FFF, ce mercredi dans Réveil Matin Céline. C’est un championnat fermé avec des drafts comme au basket et avec ce système de bourses (universitaires, ndlr)."
Aulas à Lyon… et les autres
Alors, forcément, la concurrence est serrée et les performances au niveau national bonifiées. "Nous, c’est vrai qu’il y avait un écart assez important entre les clubs", a poursuivi la dirigeante sur RMC Sport. Entre un Jean-Michel Aulas très ambitieux à Lyon et d’autres clubs développant plus progressivement le football féminin.
Restructuration et pôles féminins
"Les temps changent, il y avait besoin, un peu, de temps, a positivé Jossinet, confiante à cent jours du Mondial 2019 en France. Il faut rappeler qu’on a vingt ans de retard sur les garçons aussi. On est en train de structurer, restructurer nos championnats de France de D1, de D2, de championnats jeunes car il y a aussi les petites nouvelles qui arrivent. Et puis il y a l’ouverture de nos pôles féminins qui comptent beaucoup avec des joueurs qui sortent d’une formation complète." De quoi s’installer doucement au niveau mondial.