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Bordeaux: "Je comprends que des gens me détestent", Lopez répond aux critiques sur son modèle de gestion

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Invité de l'After Foot, ce mardi soir sur RMC, pour évoquer la crise chez les Girondins, le président bordelais Gérard Lopez a notamment répondu aux critiques sur son mode de gestion, basé sur la dette. En assurant que le club allait déjà mal avant son arrivée.

Des problèmes à Lille, des problèmes à Mouscron, et puis la crise à Bordeaux. Invité de l'After Foot ce mardi soir sur RMC, le président des Girondins, Gérard Lopez, a été interrogé sur sa supposée mauvaise réputation dans le monde du football, et a tenté de répondre aux critiques sur son mode de gestion des clubs, en grande partie basé sur la dette.

"Je comprends que des gens ne soient pas contents ou heureux et qu'ils me détestent", a admis le dirigeant, en évoquant le plan de sauvetage à Bordeaux pour réduire les coûts. "Effectivement, j'applique un modèle qui, peut-être, ne plaît pas", a-t-il ajouté.

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"C'est un club qui vivait largement au-dessus de ses moyens"

S'il reconnait des erreurs, comme sur les choix de joueurs, Gérard Lopez refuse en revanche d'endosser le rôle de coupable après la rétrogradation des Girondins de Bordeaux en National 1, confirmée en appel par la DNCG - même si le club va maintenant défendre sa cause au CNOSF.

"Bordeaux, comme Lille, étaient en difficulté financière (avant son arrivée), assure-t-il. Ces clubs ne peuvent pas exister sans vente de joueurs. Il y a toujours une perte structurelle dans ces clubs. La seule façon de fonctionner, c'est de faire des investissements dans les joueurs. J'applique un modèle qui réussit bien dans d'autres industries."

Et d'ajouter: "C'est une famille (Bordeaux, ndlr) qui vit son deuxième plan social en deux ou quatre ans. Je peux comprendre qu'ils soient tristes, qu'ils en veulent à la gestion, à moi. Mais c'est un club qui vivait largement au-dessus de ses moyens. (...) Un plan social, c'est hyper douloureux pour le club. Mais même comme ça, on va encore se retrouver avec un budget deux fois ou trois fois et demi plus élevé que celui de Toulouse."

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