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"On n’est pas inquiets": comment Amine et les streamers français appréhendent l’hostilité du public espagnol lors du match retour

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Amine et la Team France s’apprêtent à vivre un moment riche en émotion à l’occasion de leur match retour face aux streamers espagnols, ce samedi dans le stade de l’Atlético de Madrid (19h). Un événement lors duquel les Bleus, vainqueurs il y a deux ans à Paris (2-0), risquent de se faire copieusement huer par le public ibère.

En territoire ennemi. Amine et ses potes vont avoir les oreilles qui sifflent lors de leur match retour face aux streamers espagnols, ce samedi (19h), dans le stade de l’Atlético de Madrid. Face à près de 35.000 supporters acquis à la cause de DJMaRiiO et ses coéquipiers, les Français vont évoluer dans une ambiance qui s’annonce très hostile. Loin du soutien massif dont ils avaient bénéficié lors de leur victoire à Paris il y a deux ans à Jean-Bouin (2-0). Mais pas de quoi les décontenancer pour autant à l’heure d’aborder ces retrouvailles.

"On a vécu ça à la Kings World Cup (en juin dernier au Mexique, NDLR)", dédramatise le capitaine Amine. "Pour moi, c’était une première. Il y a un côté excitant. A l’aller, on était chez nous, fiers, remplis d’énergie. Là, il faut juste ne pas se laisser submerger par les émotions. Je pense que ça va nous motiver aussi de voir des dizaines de milliers de personnes qui ne vont pas nous aimer. Ça va nous motiver à fond. On ne va rien lâcher. Pour nous, il faut que ça ne change rien. Mais je trouve ça super pour le spectacle. On va vivre quelque chose d’incroyable."

Le coach Saïd redoute un arbitrage spécial pour les Espagnols

Même sérénité chez Saïd Dorbani, le coach des streamers français: "On n’est pas inquiets. On sait que les Espagnols sont des personnes intelligentes et responsables. C’est aussi notre travail à tous. Il y aura quelques sifflets mais je ne suis pas du tout inquiet. On est confiants et sereins par rapport à ça. On sait que ça va être un match de foot et il n’y aura rien de plus, ni avant, ni pendant, ni après (…) Le fait d’avoir un public un peu hostile, ça va nous servir. Ça va nous piquer. On va vraiment aller chercher dans nos ressources. Pour avoir vécu ça à l’aller, je pense que la pression sera sur DJMaRiiO et les Espagnols. Si ça se passe mal, ils vont ressentir une certaine pression. Au bout d’un ou deux ballons perdus, ils vont commencer à perdre leurs moyens. On sait ce que c’est, on a joué à domicile il y a deux ans. Donc c’est plus eux qui ont la pression je pense."

Saïd se méfie tout de même des décisions arbitrales lors de cette rencontre à la frontière du sport et du divertissement. "On a beaucoup étudier leurs joueurs. On s’est bien préparés. On est reparti avec quasiment les mêmes joueurs qu’à l’aller. On n’a pas peur d’eux. Ce sont des choses qu’on maîtrise", assure le coach des Bleus. "Après, il y a des choses qu’on maîtrise moins, qui nous font un peu plus peur. Je pense à l’arbitrage. DJMaRiiO en a beaucoup, beaucoup parlé sur les réseaux sociaux. Et même là, lors de la conférence de presse. Il a remué le fait qu’apparemment, lors de la deuxième mi-temps du match aller, on n’aurait joué que dix minutes, parce qu’il y a eu pleins de changements... Il en parle vraiment beaucoup. Donc c’est sûr que si des choses se passent, peu importe le nombre d’entraînements qu’on aura fait, on ne pourra rien faire. Et je pense que c’est vraiment ce qu’ils veulent utiliser. Mais on n'a pas peur de leur équipe. Qu’ils aient changé treize ou quinze joueurs, c’est pareil pour nous."

https://twitter.com/AlexJaquin Alexandre Jaquin Journaliste RMC Sport