Chelsea a (enfin) verrouillé son joyau Hazard

Après des mois d’âpres négociations, Eden Hazard a prolongé ce jeudi son contrat avec Chelsea : le milieu offensif belge est désormais lié aux Blues jusqu’en 2020. Une façon pour le club de lancer un message aux éventuels prétendants qui souhaiteraient encore l’enrôler.

Il aura fallu plusieurs mois de négociations mais cette fois c’est fait : Eden Hazard prolonge avec Chelsea. Le milieu offensif belge, arrivé du LOSC en 2012, s’est engagé pour trois années supplémentaires. Son nouveau contrat court donc jusqu’en 2020. « Je suis vraiment heureux de signer un nouveau contrat avec Chelsea, a-t-il confié dans un communiqué. Depuis que je suis arrivé en 2012, je me sens très bien et le club m’a toujours montré beaucoup de soutien. » Une bonne nouvelle en forme de soulagement du côté des Blues. Le joueur et son club sont en effet en pourparlers depuis… l’été dernier !

Freiner les ardeurs du Real

Car qu’on se le dise : le joueur de 24 ans avait des prétendants. Nombreux même. Au rang desquels le Paris Saint-Germain, qui s’est toujours déclaré intéressé par le Diable Rouge et ses prouesses techniques. Mais Chelsea a surtout pris peur l’été dernier, devant les prises de renseignements du Real Madrid. Depuis la rumeur d’un potentiel départ de Cristiano Ronaldo en 2015, le club madrilène prospecte, à la recherche d’un successeur au triple Ballon d’or portugais. Eden Hazard est jeune, technique, efficace. Bref, il pourrait faire l’affaire.

Ajoutez à cela les rumeurs de relations tendues entre le joueur et José Mourinho son entraineur… Entre ces deux-là, c’est un peu « je t’aime, moi non plus ». S’il est conscient de détenir un joyau, le technicien portugais n’hésite pas à le recadrer au moindre faux-pas sportif. Le poids du talent sans doute. « C’est déjà un top joueur et son évolution ici a été fantastique, insiste-t-il dans le communiqué. Il est encore très jeune et peut devenir le meilleur. » Car « The Special One » n’attendait qu’une chose : sa prolongation. « Il faut que je lui achète un stylo », confiait-il il y a quelques jours. Il espère sans doute que l’encre soit quasi indélébile.

A.Bouchery