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Chelsea: Mourinho allume encore Wenger

José Mourinho

José Mourinho - AFP

A la veille du déplacement de Chelsea à Newcastle pour la 7e journée de Premier League, José Mourinho s’en est pris à son ennemi Arsène Wenger. Il reproche au manager d’Arsenal « de pleurer » et d’être un privilégié.

Les relations entre José Mourinho et Arsène Wenger ne sont pas réchauffées ce vendredi à la veille de la 7e journée de Premier League. Une semaine après le sulfureux Chelsea-Arsenal marqué par les expulsions de deux Gunners (Gabriel, Cazorla) et le comportement polémique de Diego Costa, le manager des Blues a à nouveau taclé son homologue londonien. Sans le nommer.

« Seul un entraîneur n’a pas de pression »

« Je pense que dans ce pays, seul un entraîneur n’a pas de pression, a lâché le Special One. Steve (McLaren, coach de Newcastle) a la pression, j’ai la pression, Brendan (Rodgers, Liverpool) a la pression, Manuel Pellegrini (Man. City) a la pression… On ne peut pas perdre de matches ou décevoir. On se doit d’atteindre nos objectifs. C’est pour cette raison que j’ai de la sympathie pour eux et je pense qu’ils en ont pour moi. C’est un métier difficile. Il n’y en a qu’un, pour des raisons que j’ignore, qui est en dehors de cette liste. Tant mieux pour lui. »

« Il est toujours un roi »

Lorsqu’on lui demande faussement naïvement à qui il faisait allusion, José Mourinho ne cite par le nom de l’Alsacien. Mais la boite à tacles fonctionne toujours : « Il peut parler aux arbitres avant et après le match, pousser les autres en dehors de notre zone, il peut pleurer le matin, pleurer l’après-midi, rien ne se passe. Il n’est jamais atteint, il garde son job et est toujours le roi. C’est un privilège. » Des mots durs qui ne devraient pas permettre une réconciliation entre les deux hommes de si tôt.