Liverpool: "Je n'aime pas ce genre de foot", le gros tacle de Klopp contre Tottenham

Mauvais joueur ou réaliste ? Après le nul concédé par Liverpool samedi sur son terrain contre Tottenham (1-1), qui pourrait permettre à Manchester City de se détacher en cas de victoire contre Newcastle ce dimanche (17h30) lors de la 36e journée de Premier League, Jürgen Klopp ne s’est pas montré très tendre envers les Spurs. A l'entendre, ils auraient avant tout cherché à fermer le jeu, en se contentant de mettre le bus dans leur surface dans l'attente d'une éventuelle ouverture en contre.
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"Ce que je pense de la possession de Tottenham (36%) ? Je suis désolé, mais je ne suis pas la bonne personne à qui poser des questions sur ça parce que je n'aime pas ce genre de football. Mais c'est mon problème personnel. Je pense qu'ils sont de classe mondiale et qu'ils devraient faire plus pour le jeu", a commenté l’entraîneur des Reds en conférence de presse. Un constat assez sévère.
"L'Atlético le fait aussi"
S’ils ont parfois été asphyxiés par la pression adverse, les hommes d’Antonio Conte ont eu le mérite de longtemps résister à l’une des meilleures équipes d’Europe, à la lutte pour le titre en Premier League. Ils ont même réussi à ouvrir le score par Heung-Min Son avant l’heure de jeu (56e), avant de se faire reprendre sur une frappe déviée de Luis Diaz (74e). Un résultat forcément frustrant pour Liverpool, leader provisoire avec le même nombre de points que City (83e) mais une meilleure différence de buts.
"C'est un match contre Liverpool et ils ont 36% de possession de balle. Mais c'est mon problème. Ils ont des joueurs de classe mondiale, qui bloquent tous les ballons. C'est vraiment difficile. L'Atlético le fait aussi. Très bien, c'est juste que je ne peux pas. Oui, je respecte tout ce qu'ils font. Mais ce n'est pas moi"¸ a insisté Klopp.
Et de conclure : "C'est un point important, mais nous connaissons tous la situation. Les garçons sont plus déçus que moi. C'est peut-être lié à mon âge (54 ans) et parce que j'ai pratiquement tout vu dans ma vie. Il est aussi incroyablement difficile de jouer contre un adversaire avec des joueurs de classe mondiale et un manager de classe mondiale quand ils ont eu une semaine pour se préparer alors que nous jouons tous les trois jours."Une référence à la demi-finale retour de Ligue des champions disputée mardi (et gagnée) par ses joueurs, à Villarreal (3-2).