Premier League: pourquoi le Chelsea de Sarri ressemble à l'Espagne selon Alonso

- - AFP
L'adaptation fut rapide, malgré les appels à la prudence et la patience de Maurizio Sarri au moment de sa nomination sur le banc de Chelsea. Les Blues sont deuxièmes du classement (derrière Liverpool à la différence de buts) de Premier League après un sans-faute de quatre victoires en quatre matches en ce début de saison.
"Beaucoup de concepts similaires"
Actuellement en sélection espagnole, Marcos Alonso s'est confié dans El Pais sur ce nouveau management post-Antonio Conte. Et compare volontiers les méthodes et idéaux du techniciens italiens à ceux de la Roja. "Les choses se passent très bien. Je suis très heureux et je vois de nombreuses similarités entre lui (Sarri) et Luis Enrique", estime le latéral gauche.
Un football offensif, de possession, de maîtrise du jeu... Chelsea et la Roja, même combat. "C'est le football moderne, le fait d'avoir la balle, de contrôler le jeu, d'être bien positionné quand vous perdez le ballon, résume Marcos Alonso. La possession et le positionnement sont vitaux, que ce soit pour défendre ou attaquer. Les entraînements de Chelsea ressemblent à ceux de l'Espagne, dans l'idée de possession, de faire circuler le ballon... beaucoup de concepts similaires."
"Plus heureux que dans le système de Conte"
Lui qui était devenu un joueur important de la défense à trois d'Antonio Conte lors de la conquête de la Premier League en 2017 confie aussi avoir eu du mal à s'adapter à ce schéma. "Les gens ont l'habitude de me projeter dans un 3-5-2, parce que c'est aussi comme cela que je jouais à la Fiorentina, ajoute l'Espagnol. Mais il a fallu que je m'adapte en arrivant en Italie. Je jouais dans une défense à quatre avec le Castilla et Bolton. Je reviens actuellement à mon poste naturel. Je suis très heureux dans le nouveau système de Sarri. Aussi heureux, voire plus, que dans le 3-5-2 de Conte."
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Plus offensif avec Conte, l'effet de "surprise" avec Sarri
L'Italien, parti dans un climat de tensions après une saison délicate, avait adopté un système dans lequel Marcos Alonso avait un rôle un peu plus offensif. "J'étais peut-être plus proche du but adverse, reconnaît le défenseur. Il aime que les latéraux soient très haut. Aujourd'hui, c'est plus une question de surprise, en prenant la profondeur quand le défenseur adverse n'a pas avancé. Cela dépend de la tournure du match, si l'équipe a besoin d'aide pour prendre plus de risques."
Avec des combinaisons avec Eden Hazard, qui "sait dans quoi je suis bon" après trois années de cohabitation, comme le précise le joueur. Des automatismes dont bénéficie Maurizio Sarri, qui, s'il rebâtit, ne part pas de zéro à Chelsea avec un effectif finalement plutôt stable.