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Tottenham: Levy revient sur le licenciement de Pochettino (et n'exclut pas son retour)

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Dans un entretien à l'Evening Standard, le président de Tottenham Daniel Levy a évoqué le licenciement de Mauricio Pochettino en novembre. Le dirigeant assure que cette décision n'était pas facile, d'autant qu'il était proche de l'Argentin, mais qu'elle était nécessaire. Et il ne ferme pas la porte à une nouvelle collaboration à l'avenir.

Le 19 novembre, il y a un mois jour pour jour, Tottenham annonçait le départ de son entraîneur Mauricio Pochettino après cinq ans de bons et loyaux services. Si les difficultés sportives du club - alors 14e de Premier League - étaient évidentes, plusieurs sources évoquaient aussi des tensions entre l'Argentin et Daniel Levy, le président du club. D'autant que le dirigeant était resté jusqu'à présent assez silencieux.

Mais dans une interview accordée ce jeudi à l'Evening Standard, Levy donne sa version des faits: non, virer Mauricio Pochettino n'a pas été facile pour lui. "Vous devez comprendre que j'ai construit une relation très personnelle avec Mauricio pendant ces cinq années, explique le président. Ce n'est pas quelque chose que je désirais (remercier son coach, ndlr). Personnellement, cela a même été incroyablement difficile. Je lui ai dit et il comprend. Il est dans le football depuis longtemps, il sait ce que c'est."

"Un divorce était nécessaire"

Levy assure d'ailleurs qu'il souhaite tout le bonheur du monde à "Poch". "Encore une fois, ce n'est pas personnel, poursuit-il. Je suis sûr qu'il reviendra plus fort et qu'il aura l'occasion d'entraîner un autre grand club." Et de revenir chez les Spurs? "Pourquoi pas? Je ne ferme aucune porte", assure le boss du club londonien.

Interrogé sur les raisons précises du départ de Pochettino, Levy n'a toutefois pas voulu trop s'étendre. Mais il martèle qu'un changement était impératif. "Je ne vais pas m'asseoir pendant des heures et analyser tout le passé. Ce n'est pas productif, coupe-t-il. Mauricio a fait un travail fantastique, nous sommes reconnaissants. Je suis d'ailleurs toujours en contact avec lui, et notre relation est très bonne. C'est juste que nous avions atteint un point ou nous sentions qu'un divorce était nécessaire."

Et de finir par un constat très froid sur la condition d'entraîneur. "Dans ce pays nous sommes obsédés par la longévité des 'managers'. Mais en Europe il est tout à faire normal de prendre quelqu'un d'autre tous les deux ans. Ce n'est pas une affaire personnelle. Ils ne signent d'ailleurs pas de contrats de cinq ans, ils signent pour deux ans, et ensuite un autre coach arrive..."

CC