VIDEO. L'hommage vibrant d'Arsenal pour la dernière d'Arsène Wenger à domicile

Arsène Wenger a dirigé les Gunners pour la dernière fois devant son public face à Burnley ce dimanche (5-0). Pour faire ses adieux au coach français après 22 années, Arsenal a bien fait les choses. Programme, ovations, haie d'honneur: tout a été prévu pour saluer Arsène Wenger.

Ce Arsenal-Burnley, qui s'est joué ce dimanche, n'était pas un match comme les autres. C'était l'avant-dernier d'Arsène Wenger à la tête des Gunners (avant Huddersfield-Arsenal dans une semaine), mais c'était surtout le dernier à domicile pour l'entraîneur, qui va tirer sa révérence à la fin de la saison après 22 années. Alors forcément, le club londonien s'est mis en quatre pour saluer l'Alsacien.

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"Merci Arsène", banderoles, quelques larmes...

Sur les réseaux sociaux, le hashtag #MerciArsène a été lancé. A l'Emirates Stadium, les mêmes mots "Merci Arsène" ont été affichés un peu partout. Même le programme habituel a été renommé "Arsène". L'entraîneur, lui, a reçu une première ovation des fans à son arrivée au stade. Certains ont eu du mal à cacher leur émotion.

Maillots floqués, banderoles en français... Dans les travées aussi, les supporters n'ont pas lésiné pour remercier l'homme qui leur a apporté 17 titres sur le plan national et les a emmenés deux fois en finale de Coupes d'Europe (Coupe de l'UEFA 2000 et Ligue des champions 2006).

Une haie d'honneur pour Wenger

A 16h25 (heure locale), Arsène Wenger est entré sur la pelouse seul, après les équipes. Les joueurs d'Arsenal et de Burnley, ainsi que le corps arbitral, lui ont fait une haie d'honneur tandis que le public applaudissait à tout rompre. Le manager a adressé de grands signes de la main aux spectateurs.

Plusieurs anciens sont venus voir cette dernière rencontre à domicile. C'est la 606e et dernière de Wenger devant son public. Beaucoup de ces rencontres ont été jouées à Highbury, l'ancienne maison des Gunners, quittée en 2006 pour l'Emirates Stadium.

Pour l'anecdote, la première remonte au 19 octobre 1996 contre Coventry (0-0). A l'époque, il n'y avait qu'un seul "Frenchy" titulaire: un certain Patrick Vieira. Ce dimanche, face à Burnley, la configuration est la même avec un seul Français aligné d'entrée: Alexandre Lacazette.

Un festival pour finir

Après l'émotion, il était temps de jouer. Et Burnley, qui espérait encore souffler à Arsenal la 6e place, a vite pris l'eau. Alexandre Lacazette a donné une passe décisive à Pierre-Emerick Aubameyang avant de faire le break lui-même. En seconde période, Sead Kolasinac, Alex Iwobi et Pierre-Emerick Aubameyang ont corsé l'addition, offrant un feu d'artifice pour la dernière de leur entraîneur à l'Emirates. Per Mertesacker, en fin de contrat et très peu apparu cette saison, est aussi entré en jeu.

"Vous allez me manquer"

Quelques minutes après le coup de sifflet final, le stade était encore plein, car il y avait toute une cérémonie organisée pour saluer plusieurs icônes sur le départ: Per Metersacker, la footballeur Alex Scott, et bien sûr Arsène Wenger. Micro à la main, le Français s'est adressé aux fans. Il a d'abord eu une pensée pour Sir Alex Ferguson avant d'évoquer la fin de son histoire avec les Gunners.

"Je suis comme vous, je suis un supporter d'Arsenal", leur a-t-il déclaré, ajoutant qu'entraîner ce club "est un mode de vie". "Vous allez me manquer", a lancé Wenger pour conclure, non sans un peu d'émotion. Il s'est ensuite offert un tour d'honneur, durant lequel il a offert sa cravate à un jeune fan.

"Je suis comme vous, je suis un supporter d'Arsenal", leur a-t-il déclaré, ajoutant qu'entraîner ce club "est un mode de vie". "Vous allez me manquer", a lancé Wenger pour conclure, non sans un peu d'émotion. Il s'est ensuite offert un tour d'honneur, durant lequel il a offert sa cravate à un jeune fan.

Nicolas Bamba