PSG - Dugarry: "Emery doit faire sa révolution"

Avec son match nul décroché à Arsenal (2-2) ce mercredi, le PSG a presque validé la première place du groupe A de la Ligue des champions. Les membres de la Dream Team RMC Sport Christophe Dugarry et Jérôme Rothen reviennent sur l’impact du coaching d’Unai Emery dans cette rencontre.

Jesé et Ben Arfa toujours sur le banc, Krychowiak titulaire au milieu de terrain, Matuidi en position d’ailier gauche en remplacement de Di Maria… Sur la pelouse d’Arsenal, mercredi, Unai Emery a procédé à quelques ajustements par rapport à ses habituelles compositions d’équipes en Ligue 1. 

A la clé, un match nul décroché à l’Emirates Stadium (2-2), et la première place du groupe A de la Ligue des champions assurée en cas de victoire contre Ludogorets lors de la dernière journée. Ancien parisien, Jérôme Rothen a apprécié la mise en place tactique du PSG sur cette rencontre :

« Emery a voulu contrecarrer le milieu de terrain qui fait la force d’Arsenal, et réduire le rayonnement d’Ozil. Et ça a fonctionné en mettant Krychowiak, Motta un peu plus à gauche et Verratti sur la droite, plus Matuidi excentré côté gauche. Sans le ballon il n’y a pas eu de problème pour Paris ».

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Rothen : « Je me demande si Paris a progressé »

Mais le membre de la Dream Team RMC Sport se montre un peu plus inquiet quant à l’animation proposée sous les ordres du technicien espagnol. « Je me demande si Paris a progressé et a des certitudes dans le jeu. Est-ce que Paris a changé de style ? Pour moi non, c’est toujours cette fameuse possession de balle. Ce ronronnement qui m’énervait du temps de Laurent Blanc. Quand Paris a pris Emery, c’était pour avoir plus de verticalité, plus de prises de risques ».

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Dugarry : « Emery doit faire sa révolution »

Christophe Dugarry aimerait lui aussi retrouver plus de changements dans les choix d’Emery par rapport à l’ère Laurent Blanc. « Ce match m’a convaincu qu’Unai Emery doit faire sa révolution. Je pense que le courage, la solidarité, le caractère montrés à l’Emirates ne vont pas suffire pour gagner la Ligue des champions. Aujourd’hui, jouer de la même manière que la saison dernière avec un trio Verratti-Motta-Matuidi… Je n’ai plus envie voir ça. Que ce soit tactiquement ou dans le choix des hommes, j’ai envie qu’Emery mette sa patte, avec un jeu plus direct. »

Le champion du Monde 1998 enchaîne : « Cette année, sans Pastore, et après le départ d’Ibra, cette équipe est moins forte. Rester dans la même idée que la saison dernière alors que l’équipe est moins forte, pour moi c’est suicidaire. Paris peut être une équipe de contre, et doit arrêter son jeu de possession ».

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Rothen : « On ne gagne pas une C1 avec 11, 12 ou 13 joueurs… »

Autre point d’inquiétude pour Rothen, le manque de turnover offensif, même en cas d’absences des titulaires. « Ça fait quatre mois qu’Emery est là, il y a des encore incertitudes dans l’effectif. On ne gagne pas une Ligue des champions avec 11, 12 ou 13 joueurs », alerte l’ancien Monégasque. « Et dans quel état va-t-on retrouver Jesé ou Ben Arfa dans quelques temps si on ne leur donne pas du temps de jeu ? » Bref, malgré ce point plutôt positif à Londres, Unai Emery n'a pas encore totalement convaincu.

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D.W