Quand les joueurs incendient leur vestiaire

Après la défaite du Real Madrid dans le derby face à l’Atlético (0-1), samedi, Cristiano Ronaldo a dézingué ses partenaires en laissant entendre qu’ils n’étaient pas au niveau. D’autres avant lui se sont payés leurs coéquipiers de la sorte. Rappel des dernières sorties du genre les plus percutantes.

Cristiano Ronaldo, samedi après-midi après la défaite face à l’Atlético Madrid

« Si tous les joueurs avaient mon niveau, on serait peut-être premiers ! Tous les ans selon la presse, je suis dans la merde, mais les chiffres et les statistiques ne mentent pas. »

Serge Aurier, sur le réseau social Périscope, le 14 février 2016

Sur Ibra : « Quand tu regardes ma gueule mon frère, tu penses qu’il peut me mettre un coup de pression ? T’inquiète pas, il vient de chez pas où, mais nous, on vient de Sevran frère. » Sirigu ? « Une guez ». Blanc ? « Une fiotte ». Di Maria ? « Un guignol ».

Zlatan Ibrahimovic, le 24 novembre 2012 à la mi-temps de PSG-Troyes

S’adressant à ses coéquipiers dans le vestiaire : « Même mes fils savent mieux jouer au foot que vous ! »

Samuel Eto’o, le 21 octobre 2012 dans le Canal Football Club

A propos d’Alexandre Song, son coéquipier en sélection camerounaise : « On ne va pas nous comparer. Il n’y a pas de conflit entre deux stars puisqu’il n’y en a qu’une. Je suis parmi les meilleurs joueurs du monde. Song n’est même pas parmi les meilleurs joueurs du Cameroun ! »

Fahid Ben Khalfallah, le 2 novembre 2012 après 6 matchs sans succès avec Bordeaux

« Je vais être méchant, mais certains (coéquipiers), ils sont débiles. On a beau faire bander les gens, si à la fin tu n’éjacules pas, c’est la même chose. »

Claudio Beauvue, le 29 septembre dernier avant de rencontrer le FC Valence en Ligue des champions

« Avec Lacazette, tout le monde a décrété que nous étions copains après la photo de Guadeloupe publiée en juin, mais sur le terrain c’est autre chose. C’est à mes coéquipiers de s’adapter à mon jeu, à mes qualités et à mes caractéristiques. »

Manuel Almunia, le 8 mars 2011 après une élimination d’Arsenal contre Barcelone

« Le Barça était ultra dominateur en seconde période et de notre côté nous avions des joueurs qui ne couraient pas. Nous n'avions besoin que d'un but et avec un peu plus d'efforts, nous aurions pu leur faire mal. Je ne comprends pas comment certains joueurs pouvaient marcher. »

Damien Chédeville