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"Sauver quelqu’un": le beau combat d’un ancien footballeur pro à Metz et West Ham qui veut donner son rein à son frère malade… ou à un inconnu

Sébastien Schemmel avec Metz en Ligue 1 en octobre 2000

Sébastien Schemmel avec Metz en Ligue 1 en octobre 2000 - Icon Sport

Ancien joueur passé par Nancy, Metz ou encore West Ham et Le Havre, Sébastien Schemmel s’est lancé dans un beau combat contre la maladie et souhaite faire don d’un rein à son frère malade. Mais s’il n’est pas compatible, l’ex-footballeur veut quand même donner un organe à un inconnu dans le besoin.

Retraité des terrains depuis 2005 après des expériences du côté de Nancy, Metz, Le Havre ou encore West Ham et Portsmouth en Premier League, Sébastien Schemmel s’est lancé d’un autre défi en-dehors des terrains depuis la fin de sa carrière sportive. Impliqué depuis près de deux ans en faveur de la cause pour les personnes transplantées, l’ancien défenseur a prévu de donner l’un de ses deux reins.

Dans l’idéal, c’est son frère qui devrait en bénéficier en raison de soucis de santé. Mais si Sébastien Schemmel venait à ne pas être compatible, il en ferait quand même don.

"Je me suis proposé tout naturellement de le donner à mon frère", a expliqué l’ex-joueur désormais âgé de 50 ans auprès de L’Est Républicain. "Être joueur de foot, c’était incroyable, mais aujourd’hui la seule chose qui me rendrait heureux, c’est de sauver quelqu’un."

"Plus de chances de me faire attaquer par un requin blanc dans la Meurthe"

Relancé sur la possibilité de venir en aide à un inconnu si son rein n’est pas compatible avec son frère, Sébastien Schemmel a confirmé être prêt à sauver n’importe qui, même son "pire ennemi". A ses yeux, subir une opération chirurgicale pour donner un rein ne représente pas une grosse contrainte ou un gros risque pour sa santé. Un faible prix à payer pour "sauver une vie".

"Cinq jours d’hôpital, un mois d’arrêt maladie pour sauver une vie? Moi, je le fais", a encore assuré l’ancien latéral de l’ASNL et des Grenats. "J’ai 0,3 % de chance de mourir."

Avant de plaisanter: "Mais je pense que j’ai plus de chances de me faire attaquer par un requin blanc dans la Meurthe."

JGL