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Serie A: "Il ne faut pas avoir peur de condamner les racistes", insiste Infantino

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Le match de Serie A entre l’Atalanta et la Fiorentina a été interrompu quelques minutes ce dimanche après des cris racistes ayant visé Dalbert. Pour Gianni Infantino, le président de la Fifa, "il ne faut pas avoir peur de condamner les racistes".

Nouvel incident raciste en Italie. La rencontre entre l’Atalanta Bergame et la Fiorentina (2-2) a été interrompue quelques minutes en première période après des cris racistes ayant visé Dalbert, le latéral brésilien du club florentin. L'ancien joueur de Nice s'en est plaint à l'arbitre du match, Daniele Orsato, qui a arrêté le jeu et demandé la diffusion d'un message par le speaker du stade. Ce message a été accueilli par des sifflets nourris.

Après quelques minutes d’interruption, le match a repris. "Le racisme se combat par l'éducation, en le condamnant, en en parlant. On ne peut pas accepter le racisme dans la société et dans le football", a réagi le président de la Fifa Gianni Infantino, invité sur la chaîne Rai2. Il a estimé à propos du racisme dans les stades que la situation ne s'était "pas améliorée" en Italie.

"Il faut des peines claires"

"Il faut identifier les responsables et les jeter hors des stades. Il faut des peines claires, comme en Angleterre. Il ne faut pas avoir peur de condamner les racistes, nous devons les combattre jusqu'au bout", a appuyé Infantino sur la télévision italienne.

Depuis le début de la saison, le Belge de l'Inter Milan Romelu Lukaku et l'Ivoirien de l'AC Milan Franck Kessié ont déjà été ciblés par des cris de singe, sans qu'aucune sanction n'ait été prise. La saison dernière, ce sont le Français Blaise Matuidi, le Sénégalais Kalidou Koulibaly et l’Italien Moïse Kean qui avaient été victimes de ce phénomène, récurrent depuis plusieurs années en Italie.

RR avec AFP