RMC Sport mercato

Imbula : "On ne m’a pas forcé à aller à Porto"

Giannelli Imbula

Giannelli Imbula - AFP

Invité de Luis Attaque sur RMC, Giannelli Imbula a expliqué les raisons de son départ de l’OM pour le FC Porto. Le milieu de terrain de 22 ans assume son choix et assure que Marseille ne l’a pas mis à la porte.

Giannelli Imbula, vous a-t-on forcé à aller au FC Porto ?

Non, pas du tout. Je ne sais pas d’où ça sort. Je ne pense pas qu’à mon âge, avec mon caractère, on puisse me forcer. Les gens peuvent penser ce qu’ils veulent mais je le dis haut et fort, on ne m’a pas forcé.

Vous a-t-on obligé à quitter l’OM ?

Non. On m’a dit que s’il y avait une offre satisfaisante pour moi et le club, ils (les dirigeants de l’OM, ndlr) seraient satisfaits. J’ai pris la décision de m’en aller, on ne m’a pas forcé. Ma première volonté était de rester à l’OM, mais connaissant les difficultés financières du club et ayant longuement réfléchi, je me suis dit que ce ne serait pas une mauvaise idée de quitter le club.

Comprenez-vous que certaines personnes soient étonnées de votre départ au Portugal ?

Le championnat portugais est ce qu’il est. C’est sûr que ce n’est pas le meilleur championnat européen, mais il n’a rien à envier à la France. C’est mon avis.

Votre premier choix était-il Valence ?

A cette époque, Porto ne m’avait pas contacté donc forcément mon premier choix était Valence. L’Inter ne m’avait pas contacté non plus donc à ce moment précis, il n’y avait que Valence qui était chaud. C’est un club qui m’intéressait.

Sentez-vous que c’était le bon moment pour quitter l’OM ?

A partir du moment où j’ai su ce que voulait faire de moi le club, il fallait que je m’en aille. J’ai essayé de réfléchir à quelle destination m’irait le mieux et je pense que Porto était la meilleure.

Avez-vous eu une discussion avec Marcelo Bielsa avant votre départ ?

Non, je n’ai eu aucune discussion avec Marcelo Bielsa. Je ne lui en veux pas, il est comme il est. Je suis très content d’avoir travaillé avec lui, il m’a fait beaucoup progresser mais ce n’est pas quelqu’un de très expressif sur ces sujets-là.

Vous n’aviez pas évoqué ce sujet avec lui pendant l’année ?

Sur le terrain, on se parlait beaucoup. Mais en dehors, non. Il explique beaucoup à ses joueurs ce qu’il veut qu’ils fassent. Il parlait beaucoup avec tout le monde, pas qu’avec moi. On n’avait pas une relation particulière.

Avez-vous discuté avec Vincent Labrune ?

J’ai eu une discussion avec le président, mais j’avais déjà donné mon accord à Porto. Il ne manquait plus que la signature. Je pense qu’il a été correct avec moi. Tout s’est bien passé avec mon père et mon avocat, donc je le remercie.

Quelle est votre ambition avec Porto ?

J’ai envie de jouer, de faire de bons matchs. J’espère progresser et atteindre les objectifs que j’ai en tête. L’équipe de France, c’est sûr que j’y pense un petit peu parce que je suis un compétiteur. C’est quelque chose qui me fait « rêver », même si je n’aime pas trop dire ça car je ne rêve pas. C’est quelque chose qui m’attire, c’est normal.