Mercato: la déclaration de Saliba qui l'éloigne de l'OM

C’est déjà l’un des feuilletons du mercato. Après sa belle saison en prêt à l’OM, conclue en Ligue 1 par une deuxième place synonyme de qualification pour la Ligue des champions, et à titre individuel par le trophée UNFP de meilleur jeune, William Saliba (21 ans) est dans le flou au sujet de son avenir.
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D’un côté, le contexte marseillais lui plaît énormément, il s’est imposé comme titulaire en disputant 52 matchs toutes compétitions confondues et ses bonnes performances lui ont permis de découvrir l’équipe de France à l’approche du Mondial au Qatar. De l’autre, il y a la réalité contractuelle. Saliba est un joueur d’Arsenal, qui a misé 30 millions d’euros sur lui il y a trois ans pour le faire venir de Saint-Etienne. Et Mikel Arteta s’est récemment montré très clair au micro de RMC Sport : "Il faut qu’il revienne. Il a l’expérience et l’environnement nécessaire pour être compétitif avec nous."
"J'ai passé un cap (à Marseille)"
Simple discours de façade pour faire grimper les enchères cet été ou vraie volonté de compter sur lui dans les mois à venir ? Face à cette situation, le jeune défenseur central s’attache à ne froisser aucune partie. "J’appartiens à Arsenal, il me reste deux ans et je serai à la reprise avec Arsenal", a confié Saliba ce dimanche dans un entretien à Téléfoot. Et d’ajouter : "J’ai fait zéro match à Arsenal. J’ai quand même envie de leur montrer mon vrai visage, avec la chance de jouer pour ces supporters et ce grand club. Ça ne dépend pas que de moi, mais partir comme ça ce serait dommage."
Le mois dernier, comme expliqué par RMC Sport, Saliba a pourtant annoncé aux dirigeants phocéens son envie de rester à l'OM la saison prochaine. Il a trouvé un club dans lequel il se sent épanoui et qui lui offre la garantie de disputer la C1, alors que les Gunners joueront seulement la Ligue Europa. "Je suis très content de ma saison, a-t-il souligné sur Téléfoot. J’avais à cœur de montrer qui je suis vraiment. J’appréhendais un peu, Marseille tu te dis de l’extérieur ‘ça passe ou ça casse’. J’avais une petite boule au ventre, je savais qu’il fallait jouer à fond chaque match. C’est comme si j’étais resté deux ou trois ans, c’est vraiment spécial. Même si je ne reviens pas je n’oublierais jamais. J’ai passé un cap dans ma carrière."