Pistes envisagées, loupé Ziyech, implication d'Al-Khelaïfi... Dans les coulisses du mercato du PSG

Un "mercato d’ajustement". C’est la formule généralement employée quand il est question de la fenêtre hivernale du marché des transferts. En ce mois de janvier, le Paris Saint-Germain devait effectivement apporter du sang neuf dans certains secteurs de jeu. Ce qui, on le sait aujourd'hui, n'a pas été fait.
Dès le départ de Pablo Sarabia pour Wolverhampton, l’entraîneur du PSG, Christophe Galtier, a répété que le club travaillait pour lui trouver un remplaçant. Son profil a été identifié assez rapidement: celui d'un ailier qui évolue sur le côté droit et qui est capable de rentrer à l’intérieur. Plusieurs noms ont ainsi été cochés, dont certains très ambitieux comme le gaucher tricolore Moussa Diaby (23 ans), par exemple. Galtier l’apprécie et l'ailier du Bayer Leverkusen présente tous les prérequis en plus d’être français, ce qui ne gâche rien. Cependant le coût d’une telle opération aurait fragilisé les comptes d’un club surveillé par le fair-play financier. De plus, rapatrier un Titi en payant le prix fort n’est pas vu d’un bon œil en interne. Pas de Diaby, donc.
Le dossier Cherki toujours ouvert ?
Le PSG s’est alors positionné très concrètement sur le Lyonnais Rayan Cherki (19 ans). Sa polyvalence et ses qualités ont convaincu les Parisiens de passer à l’action même si certains pourront toujours se poser la question de l’intérêt d’un tel recrutement d’appoint alors que le centre de formation regorge de talents. L’ambidextre, retenu par son président Jean-Michel Aulas, notamment à la demande de son entraineur, n’est pas venu. Rendez-vous l’été prochain pour une nouvelle tentative parisienne ? C’est possible. A Paris, le joueur a des partisans et pas les moins influents...
Dans sa quête d’un joueur offensif, Paris a failli récupérer Hakim Ziyech (29 ans). Une opération ratée qui restera dans les annales. L’international marocain voulait absolument rejoindre le club de la capitale. La légèreté de Chelsea dans les derniers instants du mercato n’a pas permis de concrétiser cette arrivée.
Al-Khelaïfi est directement intervenu pour Skriniar
Dans le secteur défensif, la priorité s’appelait Milan Skriniar (27 ans). Paris avait échoué à l’attirer l’été dernier malgré une dernière offre à plus de 50 millions d’euros auprès de l'Inter pour le défenseur slovaque, qui était à un an de la fin de son contrat à l’époque. Cet hiver, les données étaient légèrement différentes. Skriniar avait déjà un accord avec Paris pour l’été prochain et les Nerazzurri le savaient. Ce n’est pas pour autant qu’ils l’ont laissé filer.
Malgré les interventions du président Nasser Al-Khelaïfi, très présent sur ce mercato, l’Inter avait fait son choix au grand dam de Christophe Galtier. Ce dernier ne cachait pas son inquiétude et sa déception après la réception de Reims, 48 heures avant la fermeture du mercato. Il a peu gouté le dernier but encaissé par son équipe avec une défense prise de vitesse. L’ancien coach des Verts aurait aimé un renfort derrière. Rétrospectivement, avec la blessure de Sergio Ramos (même si elle n’est pas grave), il n’est pas déraisonnable de penser que c’était une nécessité. Alors que Luis Campos avouait aisément que le mercato d’été n’était pas une réussite, celui qui vient de s’achever est peut-être encore plus décevant.
Keylor Navas et Ayman Kari sont partis en prêt dans les dernières heures de la fenêtre hivernale. Pour le reste, il ne s’est pas passé grand-chose et il se murmure que le marché des transferts de l’été prochain sera animé à Paris. Le conseiller sportif Luis Campos sera forcément très attendu.