Pourquoi le Barça ne sera pas inquiété par le fair-play financier (malgré le transfert de Coutinho)

Javier Tebas a passé la fin de l’été à s’agiter, se plaindre et menacer le PSG après le transfert retentissant de Neymar. Mais depuis samedi soir, le président de la Liga est beaucoup plus discret au sujet de l’arrivée de Philippe Coutinho en Catalogne. Certains s’en étonnent. Pourtant, le club catalan n’a aucune raison de s’inquiéter du fair-play financier instauré par l’UEFA. Déjà parce que les 222 millions d’euros encaissés grâce à Neymar suffisent à amortir les recrutements de Philippe Coutinho (120 millions + 40 de bonus) et Ousmane Dembélé (105 millions).
Mais surtout, le club catalan a un statut atypique par rapport à la plupart des grands clubs européens. Il fonctionne comme une association, sans actionnaires, et appartient à ses socios, qui paient des cotisations annuelles pour assurer son financement. Par définition, le FC Barcelone ne peut donc pas dépenser de l’argent qu’il ne produit pas lui-même via ses recettes de droits TV, billetterie ou sponsoring. Aucun investisseur extérieur ne peut venir renflouer les caisses en cas de besoin, ce qui le tient éloigné d’éventuelles sanctions de l’UEFA.
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Le départ de Neymar a tout réglé
Le seul motif d’inquiétude apparu l’an passé concernait sa masse salariale. Selon le fair-play financier, les salaires cumulés d’un effectif ne doivent pas représenter plus de 60% du budget total du club. Le Barça commençait à être limite avec ce point de règlement. Mais le départ de Neymar à Paris a réglé ce souci puisque la star brésilienne touchait largement plus que ce que les salaires proposés depuis à Coutinho et Dembélé.
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